Le tribunal de Bahreïn a reporté au 21 mai le procès du cheikh Issa Qassem, haut dignitaire des musulmans chiites dans le pays.
Le procès aurait dû se dérouler ce dimanche 7 mai, mais il a été reporté une fois de plus.
Depuis quelques jours, des appels au rassemblement ont été lancés par les oulémas de Bahreïn à l’adresse du peuple, l’invitant à se tenir prêt à soutenir le cheikh Issa Qassem et exprimer sa colère. Bien qu’il soit connu pour ses appels à l’unité entre musulmans et aux mouvements de protestations pacifiques, les autorités menacent de retirer la nationalité de cheikh Qassem et de l’extrader.
Dans ce contexte, le secrétaire général du parti al-Wefaq a mis en garde le régime des Al-e Khalifa, ce dimanche matin, avant le début du procès d’Issa Qassem, contre les répercussions de l’annonce du verdict du cheikh Issa Qassem. Le cheikh Ali Salmane a appelé les autorités bahreïnies à opter pour la rationalité et à éviter de conduire le pays dans l’abîme.
De même, le secrétaire général du mouvement al-Nujaba (Hezbollah irakien), le cheikh Akram al-Kaabi, a mis en garde le régime bahreïni contre toute offense à l’encontre des valeurs sacrées, en rappelant que ce mouvement et tous les autres mouvements de la Résistance se réserveraient le droit de répondre à toute atteinte portée au cheikh Issa Qassem.
Samedi soir, les Bahreïnis ont investi les rues pour crier leur protestation contre la décision du régime des Al-e Khalifa de traduire en justice le cheikh Issa Qassem. La protestation se poursuivait ce matin.
Le régime avait adopté des mesures de sécurité draconiennes avant le début du procès. Des hélicoptères survolaient le ciel de Diraz (ville natale de cheikh Qassem).
Source: Avec PressTV