John McCain, le sénateur de l’Arizona aurait-il posé sans le vouloir les jalons d’une guerre avec la Corée du Nord? Le candidat malheureux à l’élection présidentielle américaine de 2008, avait eu des mots peu amènes à l’attention du dirigeant nord-coréen dans une interview sur MSNBC, le 22 mars.
«La Chine est la seule à pouvoir contrôler Kim Jong-un, ce gros gamin fou qui dirige la Corée du Nord», avait-il déclaré, estimant que Pékin pouvait en l’espace d’une semaine «arrêter l’économie de la Corée du Nord».
Si le monde ne s’est pas offusqué outre mesure des commentaires de l’octogénaire, ses qualités de diplomate n’ont pas vraiment été appréciées du côté de Pyongyang.
Et la Corée du Nord n’étant pas réputée pour sa demi-mesure, elle a publié un communiqué de presse tout en… nuances.
Défendant vigoureusement la dignité de son chef d’Etat que «les citoyens considèrent comme leur vie et leur âme», le ministère précise que ces commentaires sont «une provocation qui équivaut à une déclaration de guerre».
«Ils vont faire l’amère expérience des conséquences désastreuses qu’un tel langage implique», poursuit le communiqué qui se termine en comparant John McCain à «un chiot qui ne connaît pas la peur du tigre».
Peu impressionné, le sénateur de l’Arizona a répondu sur Twitter par une simple question : «Comment voulaient-ils que je l’appelle, un gamin fou maigrelet ?»
RT