Le Hamas a appelé, ce vendredi 7 mars, le président américain Donald Trump à rencontrer les Palestiniens libérés des geôles de l’occupation israéliennes dans le cadre de l’accord de trêve avec ‘Israël’, comme il l’avait fait la veille avec les ex-captifs israéliens à Gaza.
« Alors que le président américain Donald Trump parle de la +souffrance insupportable des Israéliens détenus à Gaza+ (…) nous invitons le président Trump à montrer le même niveau de respect aux prisonniers politiques palestiniens libérés et s’accorder du temps pour les rencontrer et écouter leur histoire », écrit Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement palestinien, dans une lettre ouverte datée de Gaza.
Trump a rencontré jeudi dans le Bureau ovale huit ex-captifs israéliens libérés dans le cadre de l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier.
La première phase de cet accord a permis la libération de 33 captifs, dont huit morts, en échange de quelque 1.800 détenus palestiniens.
Rappelons que les prisonniers palestiniens récemment libérés ont signalé de graves tortures qu’ils ont subies de la part des autorités pénitentiaires de l’occupation israélienne.
Le Club des prisonniers palestiniens a évoqué les tortures physiques et psychologiques généralisées, la famine systématique et la négligence médicale délibérée, qui ont conduit à l’apparition de maladies, notamment la gale, parmi les prisonniers.
Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.
L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la capture de 200 soldats et colons israéliens, en vue de les échanger avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.
Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les mosquées et les églises à Gaza.
Au moins 48.446 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 75% de femmes et d’enfants, selon le ministère palestinien de la Santé, jugées fiables par l’ONU.