Le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a déclaré mercredi dans un discours que « le succès des négociations est lié à la réponse israélienne et au sérieux de Netanyahu », soulignant que « les négociations du côté libanais ont eu lieu sous deux plafonds : le premier étant de mettre un terme à l’agression complètement et intégralement, et le second de préserver la souveraineté libanaise ».
Le secrétaire général du Hezbollah a abordé le document américain que l’envoyé présidentiel américain, Amos Hochstein, a transmis aux chefs de la Chambre des députés et du gouvernement, Nabih Berri et Najib Mikati : « Nous avons reçu le document qui discute des négociations, nous l’avons étudié et nous avons exprimé nos observations à ce sujet ».
Cheikh Naim Qassem a poursuivi : « Le succès des négociations est lié à la réponse israélienne et au sérieux de Netanyahu. Nous confirmons que nos négociations se déroulent sous deux plafons : le premier consiste à mettre un terme à l’agression complètement et globalement, et le second à préserver la souveraineté libanaise »..
Il a souligné que « l’occupation espérait qu’elle pourrait intégrer dans l’accord ce qu’elle n’a pas pris sur le terrain », soulignant que « cela n’est pas possible et nos négociations n’ont pas eu lieu sous le feu des armes c’est Israël lui-même qui négocie également sous le feu de nos missiles ».
Cheikh Naim a révélé : « Nous travaillons selon deux axes: le terrain et les négociations », soulignant : « Nous ne suspendons pas le terrain en attendant les négociations, nous avons le choix entre lutter avec le fer et l’humiliation, point d’humiliation pour nous ».
Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé : « Nous resterons sur le terrain et combattrons, quel que soit le prix à payer, et nous lui ferons payer un prix élevé et repousserons son agression pendant que nous sommes en position de défense ».
Cheikh Qassem s’est adressé aux déplacés Libanais : « Nous apprécions vos sacrifices, nous faisons notre devoir et ce que nous pouvons faire, et nous vous appelons à être patients », les rassurant, « nous n’avons point changé ni modifié notre honorable politique nationale encore moins nos positions de résistance ».
Il a noté : « Nous croyons en la solidarité de l’armée, du peuple et de la résistance et nous construirons ensemble en coopération avec l’État et toutes les personnes honorables dès que l’agression cessera ».
Et de souligner : » lorsque la capitale subit des frappes de l’ennemi israélien, la réponse doit être au centre de Tel-Aviv, car l’ennemi doit comprendre que les choses ne sont pas gagner d’avance lorsqu’il attaque la capitale, Beyrouth ».
Il a ajouté que : « Nous ne pouvons pas abandonner la capitale, Beyrouth, sous les attaques de l’ennemi israélien, à moins que l’ennemi n’en paie le prix au centre de Tel Aviv ».
Cheikh Qassim a déclaré: « Aujourd’hui, mon discours portera sur plusieurs sujets liés à notre arène et à notre situation », soulignant que « nous avons affronté deux batailles au Liban en deux étapes ».
Cheikh Qassem a expliqué : « La première phase, soit la bataille pour soutenir Gaza pendant 11 mois, Gaza inébranlable, Gaza blessée et Gaza qui a offert des martyrs, nous étions désireux d’être dans notre soutien et nos efforts à offrir ce que nous pouvions à Gaza et en soutenant la Palestine, en tenant compte des circonstances libanaises et aussi en offrant à Gaza des occasions dans sa lutte contre l’ennemi, et Dieu soit loué, nous avons accompli une grande tâche ».
Cheikh Qassem a noté : « Nous sommes honorés d’être parmi les rares à soutenir Gaza, aux côtés de l’Irak, du Yémen et de l’Iran, sous les yeux du monde entier ».
Cheikh Qassem a estimé que » la deuxième bataille a commencé il y a deux mois, le 17 septembre, avec le bombardement des Pagers, et nous avons appelé cette bataille « la bataille des Braves », qui devait repousser l’agression israélienne globale contre Liban. »
Il a expliqué : « En fait, Israël n’a pas besoin d’excuse, pour ceux qui prétendent qu’il y a un prétexte pour soutenir Gaza, et de toute façon, nous avions accepté l’idée Biden-Macron le 23 septembre en partant du principe que la solution pourrait être trouvé en arrêtant l’agression, mais ils ont assassiné notre secrétaire général le 27 du même mois, et cette bataille a continué. »
Les cadres de la résistance poursuivent leur affrontement dans la Bataille des Braves
Le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a affirmé : » Il est vrai que les blessures sont douloureuses et pénibles, mais nous avons de nombreux cadres d’une extrême bravoure », notant que « la résistance a présenté un modèle exceptionnel pour repousser l’occupation, même dans les villages à l’avant, malgré l’agression aérienne de l’occupation ».
Cheikh Qassem a évoqué les opérations sur le terrain menées par la Résistance islamique – Hezbollah à la frontière du sud du Liban contre l’ennemi israélien : « Nous nous attendions à ce que l’opération à la frontière se poursuive pendant 15 jours, mais elle a duré plus longtemps que cela grâce à la résistance des plus courageux ».
Cheikh Qassem a également parlé de la situation du Hezbollah après le martyre de son secrétaire général, le martyr Sayyed Nasrallah, notant que » le parti a traversé une véritable crise après son assassinat, mais après 10 jours nous avons pu nous remettre et panser nos blessures ».
Lorsque l’ennemi n’atteint pas ses objectifs, cela signifie que nous avons gagné
Le secrétaire général du Hezbollah a souligné « qu’il n’est pas important de dire que l’ennemi est entré dans tel ou tel village, mais plutôt combien ont été tués aujourd’hui et où les moudjahidines l’ont-ils affronté », soulignant que « lorsque l’ennemi ne réalise pas ses objectifs, cela signifie que nous avons été victorieux ».
Il a expliqué que « la résistance ne fonctionne pas comme le font les armées et donc sa mission n’est pas d’empêcher l’avancée de l’ennemi, mais plutôt son devoir est de lui résister partout où il avance », soulignant « qu’ en fin de compte, le terrain est à nous et la jeunesse est notre jeunesse, et l’ennemi en paiera le prix là où il est attiré ».
Cheikh Qassem a réitéré son affirmation selon laquelle « c’est le terrain qui a le dernier mot », notant que « les résultats sont basés sur ce qui se passe sur le terrain et la résistance jouit de la capacité de mener une longue guerre ».
Cheikh Qassem a souligné : « Israël ne peut pas nous briser encore moins nous imposer ses conditions ».
Nous élirons un président pour le Liban dans le cadre du respect des Accords de Taef
Concernant la question de l’élection d’un président pour la République libanaise, qui est bloquée depuis plus de deux ans, Cheikh Qassem a affirmé : « Nous apporterons notre contribution efficace à l’élection d’un président pour le pays, et nos démarches politiques se feront sous l’égide de l’accord de Taef en coopération avec les diverses forces politiques ».
Cheikh Qassem a rassuré les différentes forces politiques et populaires libanaises, affirmant : « Nous serons présents sur le terrain politique pour le bénéfice de la nation libanaise, pour la construire et la protéger en même temps », soulignant « nous croyons en la solidarité de l’armée, du peuple et de la résistance, qui est l’équilibre restant grâce auquel nous pouvons construire notre nation ».
Cheikh Qassem a rappelé le martyr Sayyed Hachem Safi al-Din, président du Conseil exécutif du Hezbollah, à l’occasion de son quarantième anniversaire, louant son caractère moral , ajoutant « j’étais le bras droit du martyr Sayyed Sayyed Hassan Nasrallah, et j’ai toujours été présent sur le terrain ».
Cheikh Qassem a également rappelé le martyr Hajj Mohammad Afif, tombé en martyr dans le champ du jihad médiatique de la résistance et sur la voie d’alQods », notant que « l’ennemi israélien a attaqué la capitale Beyrouth en assassinant le martyr Afif alors qu’il était en civil ».
Source: Médias