La Salle des opérations de la Résistance islamique au Liban a publié, mardi soir, un noveau compte rendu concernant les développements de la’ bataille des braves’, abordant les détails de l’opération spécifique de Haïfa au cours de laquelle cinq bases militaires ont été ciblées simultanément, ainsi que la véritable version de l’embuscade tendue à la 51ème Bataillon de la Brigade Golani, sur l’axe Ainata – Maroun Al Ras – Aitaroun.
La Salle des opérations de la Résistance a affirmé que ses combattants continuent de faire face à l’agression israélienne contre le Liban et infligent de lourdes pertes à l’armée d’occupation, en termes d’équipements et d’effectifs, y compris d’officiers et de soldats, le long des lignes de front à la frontière, jusque dans les profondeurs de la Palestine occupée.
Opération spécifique de Haïfa
En ce qui concerne « l’opération spécifique de Haïfa », menée par le Hezbollah le 16 novembre, visant 5 bases militaires dans la ville occupée de Haïfa et dans la région du Carmel (Nesher, Tirat al-Carmel, Technical Haifa, Marine Haifa et Stella Maris), la salle des opérations de la Résistance a affirmé ce qui suit :
Cette opération de missile spécifique s’inscrit dans le contexte de la promesse de la Résistance islamique d’augmenter la série de ses opérations spécifiques Khaybar et démentit les allégations des dirigeants ennemis concernant la destruction des capacités des missiles de la résistance.
– Grâce à cette opération, la Résistance confirme qu’elle a toujours la capacité de cibler les différents types des bases militaires ennemies, simultanément et avec de grandes volées de missiles spécifiques, qui se sont abattus sur la ville occupée de Haïfa et ont atteint leurs objectifs avec précision.
L’opération de Haïfa a atteint ses objectifs : les missiles de la Résistance ont affecté les cinq bases militaires annoncées et ont contraint plus de 300 000 colons à se réfugier dans des abris.
– Les colons paient le prix de la propagation des bases appartenant à l’armée ennemie israélienne à l’intérieur des colonies et des villes occupées, et à proximité des intérêts commerciaux et économiques.
– La Résistance s’est parfaitement préparée à garantir sa disponibilité à mener ce type d’opération à Haïfa, et même au-delà de Haïfa, et pour une période de temps que l’ennemi ne s’attend pas.
« La deuxième phase de l’opération terrestre au sud du Liban »
Concernant l’annonce israélienne « du lancement de la deuxième phase de l’opération terrestre » dans le sud du Liban, le communiqué de la Salle de la Résistance islamique a déclaré ce qui suit :
– Après que les opérations aériennes et terrestres de l’armée de l’ennemi israélien dans la zone frontalière aient diminué de 40%, en raison de l’incapacité de ses unités à s’implanter à l’intérieur du territoire libanais, l’ennemi a rapidement annoncé le lancement de la deuxième phase de l’opération terrestre dans sud du Liban.
– La Salle des opérations de la Résistance islamique confirme que ce sont les opérations défensives ciblées et qualitatives qu’elle a menées au cours de la « première phase de l’opération terrestre » qui ont contraint les forces de l’armée ennemie à se retirer au-delà de la frontière dans certains endroits, les interdisant à s’implanter dans la plupart des localités frontalières.
– L’armée de l’air, affiliée à l’armée ennemie israélienne, poursuit ses agressions quotidiennes contre les villages frontaliers – qu’elle prétend contrôler – en menant des dizaines de raids contre ces villages via les avions de guerre et les drones, en plus des tirs d’artillerie et des opérations de ratissage depuis les sites frontaliers.
Ces agressions confirment l’incapacité de l’armée ennemie israélienne à s’implanter dans le territoire libanais. La tentative d’avancer vers les zones situées au sud de Khiam, dans lesquelles l’armée d’occupation avait tenté auparavant de pénétrer avant de se retirer sous les attaques des moudjahidines, est une preuve supplémentaire de l’échec de la « première phase ».
Le nombre total d’opérations – déclarées – menées par les Moudjahidines contre les forces ennemies israéliennes depuis le début de « l’opération terrestre » jusqu’à la date de publication de ce communiqué s’élève à plus de 350 opérations sur le territoire libanais, et à plus de 600 opérations de tirs contre les divisions militaires israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, au cours desquelles l’armée ennemie israélienne a subi de lourdes pertes.
Nous assurons aux officiers et aux soldats de l’armée ennemie israélienne que ce qui est arrivé au « 51e bataillon » de la « Brigade Golani », à la périphérie de l’axe Ainata-Maroun al-Ras-Aitaroun, n’est qu’un début.
Et entre nous et vous, il y a les jours, les nuits et le champ de bataille. Et comme l’a dit notre saint martyr, Sayed Hassan Nasrallah : « Vous entrerez verticalement et sortirez horizontalement ».
Comment la brigade Golani est tombée dans l’embuscade de la Résistance
Les Moudjahidines ont surveillé les tentatives d’infiltration d’une force du 51e bataillon de la brigade Golani, affiliée à la 36e division, aux premières heures du mercredi 13 novembre depuis la zone frontalière entre les localités d’Aitaroun et Maroun al-Ras, vers la périphérie sud-est de la ville de Bint Jbeil, dans le but de mener des missions de reconnaissance au niveau de l’axe Ainata – Maroun Al-Ras – Aitaroun.
– Malgré les intenses campagnes aériennes menées par l’armée de l’air israélienne dans la région, la force est tombée dans une embuscade tendue par un groupe de résistants.
Les forces ennemies sont arrivées mercredi à 9h50 dans la zone de l’embuscade, où un groupe de moudjahidines était stationné dans une maison endommagée par l’agression et dans les environs.
– Dès que les forces israéliennes se sont approchées du piège, les moudjahidines ont ouvert le feu sur elles dans diverses directions, avec des mitrailleuses, les forçant à se disperser.
Un groupe de forces hostiles est entré dans une maison de la zone dans le but de se mettre à l’abri des tirs des moudjahidines, et le reste des soldats s’est déployé autour d’elle.
– Après que les forces se soient installées dans la maison, et avec l’appel « Allégeance à toi Nasrallah », les moudjahidines ont ciblé la maison de manière concentrée, avec un certain nombre d’obus antipersonnel et anti-blindés RPG, ce qui a conduit à la destruction des parties de la maison sur la tête des membres de la force qui s’y était réfugiée.
Simultanément à l’effondrement de la maison, et au milieu de l’état de panique qui a frappé le reste des forces israéliennes déployées à proximité, les moudjahidines ont ouvert le feu avec leurs mitrailleuses sur les forces qui y étaient à proximité.
Les affrontements se sont poursuivis dans la zone pendant plus de trois heures et les morts et les blessés ont été évacués sous une épaisse fumée.
Pertes israéliennes
Le bilan des pertes subies par l’armée d’occupation depuis qu’elle a annoncé le début de la « deuxième phase de l’opération terrestre au sud du Liban » le 12 novembre s’élève à plus de 18 morts et 32 blessés (dont certains grièvement atteints), en plus de la destruction de 5 chars Merkava et d’un bulldozer militaire, selon ce qui a été surveillé par les Moudjahidines de la Résistance islamique.
Ainsi, le bilan cumulé des pertes israéliennes, du 1er octobre jusqu’à la date de la publication de ce communiqué est comme suit:
– Plus de 110 tués et plus de 1 050 blessés parmi les officiers et soldats de l’armée ennemie.
– Destruction de 48 chars Merkava, 9 bulldozers militaires, deux véhicules Hummer, deux véhicules blindés et deux véhicules de transport de troupes.
– 6 drones Hermes 450, 2 drones Hermes 900 et un quadricoptère abattus.
Ce décompte n’inclut pas les pertes israéliennes dans les bases militaires, les sites, les casernes, les colonies et les villes occupées.