Dimanche, l’Iran a fermement condamné l’agression américano-britannique contre le Yémen, soulignant que « ces attaques sont une aventure en dehors des décisions internationales et une violation de la souveraineté du pays ».
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré dans un communiqué : « Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont une fois de plus prouvé leur plein soutien aux crimes de guerre et au génocide commis par l’entité sioniste à Gaza et en Cisjordanie ».
Kanaani a poursuivi : « Ces attaques visent à intensifier les tensions et la crise dans la région, à élargir la portée de la guerre et l’instabilité, à détourner l’opinion publique des crimes de guerre commis par l’entité sioniste et à trouver une opportunité afin de poursuivre les crimes de guerre commis par cette entité. »
Il a ajouté : « Au lieu de prendre des mesures efficaces et immédiates pour éliminer la principale cause de l’insécurité et de l’instabilité, à savoir la poursuite de la guerre par l’entité occupante et le massacre quotidien de centaines de Palestiniens, dont des femmes et des enfants, Washington et l’Angleterre lancent des attaques militaires contre un pays qui tente d’une manière ou d’une autre de faire pression sur cette entité pour qu’elle mette fin à ses crimes ».
Dans ce contexte, Kanaani a souligné que « ce type d’opérations militaires arbitraires et agressives n’aboutira à rien pour ces pays agresseurs, sauf à exacerber l’état d’insécurité et d’instabilité dans la région ».
Cela s’est produit après que les avions d’agression américano-britanniques ont lancé 22 raids hier soir, samedi, sur la capitale yéménite, Sanaa, et sur les gouvernorats de Hajjah et de Taiz.
Les raids ont coïncidé avec des vols intenses d’avions américains et britanniques au-dessus de la capitale yéménite.
Il y a quelques jours, des avions d’agression américano-britanniques ont ciblé la région de Ras Issa, au nord du gouvernorat côtier d’Al-Hudaydah, à l’ouest du pays, avec cinq frappes aériennes.
Ces objectifs surviennent à la lumière du blocus continu imposé par les forces armées yéménites aux ports d’occupation de la Palestine occupée, en soutien à la bande de Gaza assiégée, en interdisant la navigation des navires israéliens, en plus de ceux se dirigeant vers les ports israéliens.
Source: Médias