Evoquant l’échéance électorale présidentielle, le membre du Conseil central du Hezbollah a insisté que le Liban a besoin d’intersections qui le sauvent de l’effondrement.
Dans une cérémonie organisée pour célébrer le 34eme anniversaire du décès de l’imam Khomeiny, il a déclaré : “face aux crises accumulées dans le pays, l’étape devrait être celle de sauvetage et non celle d’un renversement des équilibres internes sensibles ».
Il a ajouté que “Le Liban a besoin d’intersections nationales qui le sauvent de l’effondrement et le protègent de la sédition, des intersections qui servent l’intérêt national et non l’intérêt de certaines personnes”.
S’adressant “à ceux qui s’affairent et sont agités”, selon ses termes, il a dit : “ne vous trompez pas de calculs et que votre enthousiasme excessif ne vous amène pas à faire des paris perdants”.
“Les nouveaux alignements dans le dossier présidentiel ont confirmé nos appréhensions nationales et dévoilé les intentions latentes. Notre responsabilité nationale nous oblige à fortifier la Place et à couper la voie à la sédition”, a-t-il fait remarquer.
Après des mois de désaccords depuis la vacance présidentielle en octobre 2022, les partis chrétiens libanais dont le Courant patriotique libre ont annoncé la semaine passée soutenir la candidature de Jihad Azour, un ex-ministre ministre des Finances dans le gouvernement de Fouad Siniora, accusé par le Hezbollah d’avoir dilapidé la somme de 11 milliards de dollars pendant son mandat.
Le tandem Hezbollah-Amal soutient quant à lui la candidature de Sleiman Frangié, le chef du courant des Marada.
Le chef du parlement Nabih Berri a fixé pour le mercredi 14 juin prochain une session parlementaire pour l’élection présidentielle.
« L’adoption par le Hezbollah d’un dialogue inconditionnel, que ce soit au niveau des participants ou des candidats, est une position sérieuse et non une manœuvre politique ou médiatique », a conclu Cheikh Qaouq.
Source: Al-Manar