Les États-Unis ont reconnu avoir envoyé le système de roquettes d’artillerie à haute mobilité (Himars) en Syrie, mais ont démenti les informations des médias turcs selon lesquelles les lanceurs auraient été transférés aux Forces démocratiques syriennes (FDS) dans le nord de la Syrie.
« Oui, il y a des HIMARS dans le pays [Syrie] pour la protection des forces », a déclaré mercredi un porte-parole du Commandement central américain à Middle East Eye, mais « CENTCOM ne fournit pas les HIMARS ni ne forme les FDS », a rapporté le site Middle East Eye.
Des organes de presse turcs, dont le Daily Sabah en anglais, ont cité des sources anonymes affirmant que le système de roquettes d’artillerie à haute mobilité (Himars) avait été transféré aux YPG – l’épine dorsale des FDS soutenues par les États-Unis – dans des bases américaines du nord du pays, dans la province syrienne de Deir Ezzor.
Le soutien américain aux FDS, que la Turquie considère comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan, a longtemps été une source d’acrimonie dans les relations entre les alliés de l’OTAN. Les États-Unis, l’Union européenne et la Turquie considèrent le groupe, connu sous le nom de PKK, comme une organisation terroriste. Mais Washington refuse de rompre les liens avec les FDS dont le combat conjoint contre Daesh justifie leur présence militaire dans ce pays.
Le porte-parole a déclaré à MEE que Centcom ne divulguait pas l’emplacement d’Himars, citant des risques de sécurité. Environ 900 soldats américains sont basés dans toute la Syrie, y compris dans le nord, principalement dans les provinces de Raqqa, Hassaké et Deir Ezzor.
Source: Médias