Le chef du courant des Marada et candidat à la présidentielle libanaise Suleiman (Sleiman) Frangieh (Frangié), a dit disposer de la confiance du Hezbollah et du président syrien Bachar al-Assad et s’attendre à ce que l’accord conclu entre l’Iran et l’Arabie saoudite sous l’égide de la Chine « soulage le Liban ».
Dans une interview accordée mercredi 26 avril à une chaine de télévision locale, M. Frangieh a estimé que « les ententes dans la région se reflèteront positivement sur le Liban » tout en jugeant que « la question de la présidence de la république est libanaise et locale ».
Le mois de mars dernier Téhéran et Riyad ont rétabli leurs relations diplomatiques après six années de rupture.
« Notre position de l’Arabie saoudite est historique et bien connue, et n’a nullement traversé de mauvais moments », a-t-il aussi souligné, selon l’agence ANI.
Et d’ajouter : « Je suis un homme libre, et ma relation est honorable et claire avec le président syrien Bachar al-Assad. De même nous n’avons pas agi de manière malveillante et avons protégé les institutions des forces armées libanaises pendant la présence syrienne » au Liban.
Et de poursuivre : « je dispose de quelque chose que beaucoup n’ont pas, la confiance du Hezbollah et celle du président Assad ».
Concernant la position saoudienne de sa candidature à la présidence libanaise, Frangieh a déclaré : « L’atmosphère est confortable, mais le compromis n’est pas encore achevé. Quant à l’atmosphère négative, je ne l’entends que de la part des politiciens libanais ».
Il a poursuivi : « il est vrai que je fais partie d’un axe précis, ce qui me distingue des autres est que je ne le renie pas. Mais lorsque je deviendrai président, je le serai pour tous les Libanais ».
M. Frangieh a assuré que « les Français lui ont assuré que l’ambiance était jusqu’à présent positive ».
Selon des médias libanais, Paris soutient sa candidature à la présidentielle, en vacance depuis la fin du mandat de l’ex-chef de l’Etat Michel Aoun, fin octobre 2022.
« La bataille n’est pas une bataille de quorum, mais plutôt une bataille qui inclut tout le monde. Avec des calculs sereins, je peux atteindre les 65 voix. Mais dans ce cas je ne pourrai gouverner. Le règlement ne tardera pas et il doit inclure tout le monde, mais nous ne pouvons contraindre personne à en faire partie », a-t-il ajouté.
Et M. Frangieh de conclure : « Notre bataille aujourd’hui est de rassurer tout le monde. Le Liban bénéficie de chaque atmosphère de règlement. Le pays a besoin de décisions claires, audacieuses et rassurantes selon un mécanisme de travail loin du populisme ».
Source: Agences