En considérant la récente lettre du régime israélien aux Nations unies comme une menace pour le Liban, le président libanais a averti que toute agression commise par ce régime recevrait une réponse appropriée.
Le président libanais, Michel Aoun, a martelé que son pays ne tolérerait aucune agression commise par « Israël » contre la souveraineté nationale libanaise
Lors d’une réunion dans son bureau ce samedi 18 février, à laquelle ont participé certaines personnalités libanaises, Aoun a déclaré que c’est le régime israélien et non pas quelqu’un d’autre qui doit respecter les résolutions du Conseil de sécurité, a rapporté LBC.
« Alors que 11 ans se sont écoulés depuis l’adoption de la résolution 1701, Tel-Aviv continue toujours de ne pas la mettre en application et poursuit ses actes d’agression », a ajouté Aoun.
« C’est le régime d’Israël qui a occupé des parties du territoire libanais comme la cité d’al-Ghajar, les fermes de Chébaa et les hauteurs de Kfar Chouba en violant le tracé de la Ligne bleue, sur mer et dans le ciel, ainsi que l’intégrité territoriale libanaise », a-t-il poursuivi.
En allusion aux crimes commis par ce régime contre les Palestiniens, Aoun s’est exprimé en ces termes : « Ce régime a expulsé plus de la moitié des Palestiniens auxquels le Liban a donné refuge. Ce régime leur a retiré tout droit au retour dans leur mère patrie. En vertu de l’article 51 de la Charte des Nations unies, le gouvernement et le peuple libanais ont le droit inaliénable de défendre leur pays. »
Le président libanais a affirmé que son pays restait attaché à toutes les résolutions des Nations unies, que la récente lettre adressée par Israël aux Nations unies constituait une menace pour la sécurité et la stabilité du Liban et que la responsabilité des répercussions de ses agressions revenait à Tel-Aviv. « Car le temps de la politique agressive d’Israël est révolu et toute tentative de ce régime en vue de violer la souveraineté libanaise ou agresser les Libanais recevrait une réponse appropriée », a-t-il indiqué.
En réaction aux propos de Michel Aoun, qui avait dit que « les armes du Hezbollah étaient complémentaires de l’action de l’armée libanaise », l’ambassadeur israélien auprès des Nations unies, Danny Danone, a adressé une lettre à cette organisation internationale pour protester contre ces propos. Danone a dit que de tels propos conféraient de la légitimité aux activités du Hezbollah et violait les résolutions 1701 et 1559 du Conseil de sécurité.
PressTV