Le numéro deux du Hezbollah Cheikh Naïm Qassem a exclu la possibilité d’admettre un président de défi pour succéder à l’actuel chef de l’Etat Michel Aoun dont le mandat devrait se terminer à la fin de ce mois-ci.
« L’illustration de l’unité la plus honorable aujourd’hui est la résistance contre l’ennemi israélien », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie intitulée « L’universalité de l’unité islamique, l’appel de l’Imam Khomeiny comme modèle », organisée dans la ville de Saida, au sud du Liban, pour commémorer la naissance du prophète Mohammad (P) et de son petit-fils l’Imam Jaafar al-Sadiq (PSL).
L’adjoint du secrétaire général du Hezbollah a ajouté : « cette résistance ne fait pas de distinction dans notre région entre un musulman et un chrétien, elle illustre la véritable unité »
Cheikh Qassem a appelé les forces politiques libanaises « à discuter des caractéristiques du prochain président de la république » après avoir souligné « l’importance de l’acquis qui a été réalisé grâce à la position forte, unie et confiante de la triade armée, peuple et la résistance. » En allusion a l’accord conclu sous les l’égide des Etats-Unis sur la démarcation des frontières maritimes sud entre le Liban et l’entité sioniste qui occupe la Palestine occupée.
Jeudi soir, le chef de l’Etat libanais a annoncé que le Liban approuve la version finale de la proposition américaine présentée par le médiateur Amos Hochstein.
Selon Cheikh Qassem, « il n’y a pas de place pour qu’un président l’emporte dans la défiance et la provocation, même si tous les pays du monde se réunissent en sa faveur, car ce qu’il faut au Liban, c’est chercher des dénominateurs communs afin de s’entendre sur un président qui puisse être rassurant et non pas partial envers les pays étrangers ».
Le jeudi 13 octobre, les députés libanais ont pour la seconde fois échoué à élire un successeur au président Michel Aoun.
Source: Médias