Le ministre israélien des Finances Avigdor Lieberman a villipendé le chef de l’opposition Benjamin Netanyahu, lors d’une réunion du « cabinet ».
Au début de la session, Lieberman a déclaré à propos de l’ancien Premier ministre Netanyahu : « C’est la racaille de la race humaine », l’accusant de « n’avoir aucune ligne rouge ».
Le ministre des Finances est apparu « très en colère » en entrant dans la session du cabinet, selon les médias israéliens, qui ont rapporté qu’il « parlait franchement » contre le chef de l’opposition, affirmant : « Netanyahu sait que ce qui le sépare du gouvernement, c’est notre bloc Israël notre maison ». Il cherche à ignorer les messages qu’il a reçus du Comité Meron, et tous ses efforts sont dirigés contre moi, sauf que nous continuerons à travailler jusqu’à ce que son bloc ne puisse présenter dans les sondages moins que 59 sièges. »
Concernant les allégations de son ancien assistant Yossi Camisa contre lui, Lieberman a déclaré: « S’il y a une enquête, je passerai un test polygraphique. »
En réponse aux paroles de Lieberman, le parti Likud dirigé par Netanyahu a déclaré que « Lieberman incite à l’intérieur d’Israël sous le poids de la pression politique, et il doit arrêter d’halluciner ».
Le Likud a rappelé à Lieberman les accusations de corruption financière et d’incitation, en disant : «L’homme qui a suggéré de jeter les Haredim dans la décharge insulte maintenant Netanyahu et le qualifie le pire des gangsters. Espérons qu’il n’offre pas 100 000 dollars à quelqu’un pour l’éliminer. »
Le chef du parti Yahadout HaTorah, le député Moshe Gafni, a répondu aux propos du ministre des Finances en disant : » Lieberman a révélé son vrai visage. Le problème n’est pas la préoccupation des Israéliens ou leur économie, mais plutôt la haine de Netanyahu. L’homme a complètement perdu la tête. »
La scène politique israélienne connaît une échauffement après la dissolution du gouvernement de Naftali Bennett en juin dernier et l’accession de Yair Lapid à la présidence de la période de transition, à la lumière de la concurrence entre les blocs en vue des élections anticipées d’octobre prochain.
La décision est intervenue après que la coalition gouvernementale dirigée par Bennett a perdu la majorité parlementaire, en plus des désaccords successifs et des scissions au sein des partis participant à la coalition, ce qui a ouvert la voie pour la cinquième fois en 3 ans à des élections générales susceptibles de se tenir le 25 octobre, selon les médias israéliens.
Source: Divers