Selon une analyse publiée sur le site d’informations Réseau international, le président russe Vladimir Poutine ne pouvait que s’attendre à ce que les Occidentaux confisquent les avoirs de son pays dans leurs banques estimés à 300 milliards de dollars.
Pour la simple raison que le recours aux sanctions est une politique qu’ils utilisent sans cesse contre les pays qui leur résistent. Comme ce fut le cas avec l’Irak, la Libye, l’Iran, le Venezuela, l’Afghanistan… sans compter les sanctions contre la Russie bien avant son opération en Ukraine.
Les sanctions contre la Russie étaient d’autant prévues que les occidentaux n’avaient d’autres alternatives : « il n’y a que les sanctions, l’action militaire étant exclue ».
Selon RI, Moscou aurait pu rapatrier à la hâte ces avoirs s’il l’avait voulu, au début du déclenchement de la guerre, lorsque les sanctions occidentales lui sont tombées après sa reconnaissance des deux républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.
Or, leur adoption aurait permis à la Russie « de passer à l’étape majeure ».
« Il fallait que l’argent russe soit volé pour que les dirigeants russes puissent imposer le Pétro-rouble à tous ceux qui ont participé au vol. Il ne s’agit pas seulement de punir les voleurs, mais de casser les bases du système sur lequel ils sont assis », juge RI.
Le site français que la Russie n’a surement pas mis en exécution son plan d’action coordonné sans avoir consulté ses partenaires. Dont « un panda somnolent qui attend l’heure H pour entrer en scène ».