Le Président de la République tchétchène Ramzan Kadyrov a déployé ses troupes en Ukraine pour appuyer Moscou. Opposés à la Russie dans la décennie 1990, ces redoutables guerriers participent maintenant aux différentes actions extérieures du Kremlin, a rapporté l’agence russe Sputnik.
Selon différentes sources, ils seraient à l’offensive non loin de Kiev, à Tchernobyl, à Kharkiv et sur le littoral de la mer d’Azov.
Le Daily Mail a écrit quant à lui que les forces tchétchènes auraient pour but d’assassiner des hommes politiques ukrainiens, dont l’actuel président. Une info non confirmée.
Des vidéos sur l’appel à la mobilisation et leur départ ont fait le tour des réseaux sociaux et des médias arabophones.
Le vendredi 25 février, l’homme fort de la petite république russe du Caucase, Ramzan Kadyrov, avait rassemblé plus de 12.000 hommes à Grozny pour les galvaniser. Ses forces avaient déjà été mobilisées lors du rattachement de la Crimée à la Russie en 2014. Selon la presse locale, pas moins de 70.000 soldats pourraient aujourd’hui épauler Moscou dans son opération en Ukraine.
Des néo-nazis contre les Tchétchènes
Pour l’heure, les services de communication de l’armée ukrainienne se targuent d’avoir repoussé les hommes de Grozny. Une frappe de drone aurait selon eux décimé un convoi de 56 chars près de Hostomel, juste au nord-est de Kiev. Le général tchétchène Magomed Tushaev, proche de Ramzan Kadyrov, serait parmi les victimes.
Le leader de Grozny réfute cette dernière information, mais annonce la mort de plusieurs combattants. « Malheureusement, il y a déjà des pertes parmi les natifs de la République tchétchène. Deux sont morts (que Dieu pardonne leurs péchés), six autres ont été blessés à des degrés divers », a-t-il annoncé sur le réseau Telegram le 1er mars, rapporte l’agence russe Sputnik.
De surcroît, la garde nationale d’Ukraine a partagé une vidéo sur son compte Twitter montrant des combattants d’Azov en train de tremper leurs munitions dans de la graisse de porc, afin de les utiliser contre des combattants Tchétchènes musulmans. (Photo à gauche)
Selon l’agence russe Sputnik, ce groupe paramilitaire néo-nazi, arborant pour insigne la rune du loup utilisé par la division SS Das Reich, a commis de nombreux crimes contre les populations russophones de l’est de l’Ukraine depuis 2014.
Des tchétchènes anti russes
Dans les années passées, des médias arabes avaient rendu compte de la présence en Ukraine d’une brigade de combattants volontaires tchéchènes qui seraient hostiles à la Russie.
L’un de ses membres, une femme connue sous le nom d’Amina Okoyeva aurait été tuée en 2017 dans une attaque armée à proximité de Kiev, a rapporté la chaine qatarie al-Jazeera. (photo à droite)
Source: Divers