Selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la moitié de tous les Captagon saisis au Moyen-Orient entre 2015 et 2019 ont eu lieu en Arabie saoudite. Et la majorité des toxicomanes saoudiens appartiennent à la tranche d’âge de 12 à 22 ans.
Au cours du mois dernier, trois cargaisons consécutives de cette drogue ont été saisies dans le royaume, a révélé le magazine américain Foreign Policy.
La première depuis la Syrie, où le gouvernement a confisqué plus de 500 kilogrammes de ces amphétamines addictives cachées dans une cargaison de pâtes à destination de la capitale saoudienne, Riyad.
Quelques jours plus tard, les autorités saoudiennes ont confisqué plus de 30 millions de comprimés de stupéfiants cachés dans de la cardamome importée.
Puis, à la mi-décembre, les Forces de sécurité intérieure libanaises ont déjoué une tentative de contrebande de quatre millions de comprimés Captagon à Riyad via la Jordanie, qui étaient cachés dans des sacs de café.
Selon le magazine américain, les saisies de Captagon sont devenues une chose courante en Arabie saoudite. Les recherches indiquent que ces pilules narcotiques de petite taille et faciles à fabriquer sont produites en grande quantité dans la région pour répondre à la demande saoudienne, car le royaume est devenu un marché lucratif pour les trafiquants de drogue et s’est imposé comme la capitale de la consommation de cette drogue dans la région.
Les experts pensent que les Saoudiens sont préoccupés par les effets de ces drogues addictives sur leurs jeunes générations. La majorité des toxicomanes saoudiens appartiennent à la tranche d’âge de 12 à 22 ans, et 40 pour cent des toxicomanes saoudiens utilisent Captagon.
En 2015, un prince saoudien et quatre autres saoudiens avaient été arrêtés au Liban dans la plus grosse saisie de drogue jamais effectuée à l’aéroport de Beyrouth, alors qu’ils embarquaient pour Riyad dans un avion privé avec près de deux tonnes de pilules de Captagon et de la cocaïne.
Source: Médias