La Commission des détenus et ex-détenus palestiniens dans les geôles israeliennes a mis en garde contre une décision de liquider le détenu palestinien en grève de la faim Kayed Al-Fasfous.
« Nous avons reçu des promesses européennes concernant le mouvement et la pression dans le dossier des grévistes de la faim », a déclaré le porte-parole de cette Commission Thaer Shreiteh
Auparavant, la commission avait indiqué que la Cour suprême israélienne a rejeté la requête pour la libération du prisonnier.
Dans un communiqué, la commission a précisé avoir présenté quatre pétitions concernant le prisonnier Fasfous, pendant sa grève de la faim, mais elle a été confrontée à l’indifférence et au mépris délibéré pour sa vie de la part des autorités d’occupation israélienne.
Elle a mis en garde contre la gravité de l’état de santé du prisonnier qui en est à son 124ème jour de grève de la faim à l’hôpital israélien Barzilai, notant qu’il s’approche à chaque minute de la mort.
Il y a quelques jours, le chef du Club des prisonniers palestiniens, Qaddoura Fares, a déclaré à Al-Mayadeen que « l’hôpital a informé la famille du prisonnier, Kayed al-Fasfous, que sa vie est en danger », notant n’avoir perçu aucune pression sur les conditions de libération des prisonniers.
Kayed Fasfous, âgé de 32 ans et originaire de Dura près d’al Khalil en Cisjordanie occupée, est en grève de la faim depuis 120 jours. Sa détention administrative a été « suspendue » et réimposée à plusieurs reprises. La « suspension » de la détention administrative ne mène pas à sa libération. Au contraire, il reste emprisonné sous l’œil vigilant de la sécurité de l’hôpital israélien dans lequel il est détenu.
Bien qu’il puisse recevoir des visites de sa famille, ceux-ci ne peuvent pas le transférer pour qu’il se fasse soigner par des médecins palestiniens. C’est pourquoi il a refusé de mettre fin à sa grève de la faim malgré les diverses tentatives d’alimentation forcée par intraveineuse dans les hôpitaux israéliens. Il exige d’être libéré de sa détention sans inculpation ni procès, en vertu de laquelle il est emprisonné depuis juillet 2020.
La semaine passée, le prisonnier Meqdad al-Qawasma a mis fin à sa grève de la faim qui a duré 113 jours après avoir obtenu des garanties dans le cadre d’un accord que sa détention administrative ne sera plus prolongée et qu’il sera libéré.
Il faisait partie des six prisonniers grévistes de la faim qui réclament la même revendication.
En plus de Fasfous, il y a Alaa al-Araj, est en grève depuis 101 jours, Hicham Abu Hawach depuis 92 jours, Ayyad al-Harim, depuis 56 jours, et Louay al-Achkar depuis 39 jours.
Source: Divers