L’Iran a annoncé que la Corée du sud a débloqué un milliard de ses avoirs gelés dans ce pays.
« Le président de la Banque centrale iranienne a déclaré que la Corée du Sud a décidé de débloquer un milliard de dollars de nos avoirs gelés là-bas », a déclaré le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabiei, lors d’une conférence de presse le mardi 23 février.
Il a ajouté: « Un accord a été conclu avec la Corée du Sud et le Japon pour accéder à nos ressources en devises bloquées. »
Il a précisé que des négociations ont eu lieu avec l’Irak et le Sultanat d’Oman pour utiliser les ressources de la banque centrale pour répondre aux besoins fondamentaux du pays ».
Selon lui, « le président de la Banque centrale d’Iran, Abdel Nasser Hemmati, a présenté au président Hassan Rohani, lors de la réunion du comité économique du gouvernement, un rapport sur ses récents entretiens avec des représentants de la Corée du Sud, du Japon, de l’Irak et le Sultanat d’Oman sur la manière d’utiliser les ressources de la Banque centrale dans ces pays’.
Lundi, M.Hemmati a annoncé qu' »il était parvenu à un accord avec le gouvernement sud-coréen, pour que ce dernier libère une partie des réserves iraniens qu’il retient en raison des sanctions américaines, estimées à 7 milliards de dollars’.
Auparavant, les Gardiens de la révolution iraniens avaient arraisonné un pétrolier sud-coréen (MT Hancock Chimi) près du détroit d’Ormuz. L’Iran a nié les allégations selon lesquelles le pétrolier serait retenu en otage et a déclaré que c’est ‘Séoul qui détenait les fonds de l’Iran en otage. »
Plus tôt ce mois-ci, l’agence de presse sud-coréenne (Yonhap) a cité un responsable du ministère des Affaires étrangères qui avait confirmé que Séoul était sur le point de mettre fin aux pourparlers avec Washington concernant l’utilisation de certains fonds iraniens gelés en Corée du Sud en raison des sanctions américaines, afin de permettre à l’Iran de payer ses cotisations non-versées aux Nations Unies.
Téhéran estime le total de ses fonds retenus à l’étranger à environ 100 milliards de dollars, dont 35 milliards dans des banques européennes.
Source: TRADUIT DE SPUTNIK