Le futur secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a confirmé, mardi 19 janvier, que le gouvernement de Joe Biden était prêt à revenir dans l’accord sur le nucléaire iranien à condition que Téhéran respecte à nouveau ses engagements, tout en appelant de ses voeux une entente «plus durable».
Le président élu «pense que si l’Iran revient dans les clous, nous le ferons aussi», a déclaré Antony Blinken lors de son audition au Sénat, appelé à confirmer sa nomination.
«Mais nous utiliserions cela comme un point de départ, avec nos alliés et partenaires qui seraient à nouveau du même côté que nous, pour rechercher un accord plus fort et plus durable», a-t-il ajouté, estimant que cela devrait inclure le programme de missiles balistiques de l’Iran ainsi que ses «activités déstabilisatrices» au Moyen-Orient.
Or, Teheran a, à maintes reprises, affirmé qu’il est hors question d’inclure son programme balistique défensif dans de nouvelles negociations.
Le prochain ministre américain des Affaires étrangères a affirmé que la sortie des Etats-Unis de l’accord international de 2015, voulue par Donald Trump, avait renforcé la menace nucléaire iranienne.
«Un Iran avec l’arme nucléaire ou sur le point d’avoir la capacité d’en fabriquer une rapidement serait un Iran encore plus dangereux que maintenant», a-t-il martelé.
Or, les hautes autorités iraniennes ont toujours affirmé qu’il est prohibé dans l’Islam d’acquérir l’arme nucléaire.
Source: Avec AFP