L’armée d’occupation israélienne a annoncé, mardi 25 aout, de nouveaux bombardements contre la bande de Gaza, sous prétexte de riposter à des lancers de ballons explosifs et incendiaires de l’enclave palestinienne vers les colonies israéliennes.
« Des jets de combats, des avions militaires et des chars ont ciblé des positions militaires du Hamas dans le sud de la bande de Gaza », a annoncé l’armée d’occupation dans un bref communiqué.
‘Israël’ bombarde Gaza quasi quotidiennement depuis le 6 août, après des tirs de roquettes et des lancements de ballons incendiaires dont le but est de presser l’occupation à alléger le blocus contre le territoire palestinien.
Ces attaques par dessus la frontière sont à l’origine de dizaines de feux dans les territoires occupés.
L’entité sioniste impose depuis plus de dix ans un blocus sévère contre Gaza. ‘Israël’ a aussi fermé Kerem Shalom, point d’entrée des marchandises et du carburant pour l’enclave, ce qui a contribué à la fermeture de la seule centrale électrique locale.
Qualifiant cette dernière mesure de « crime contre l’humanité », le Hamas a appelé lundi dans un communiqué les organisations internationales et les « décideurs dans la région » à « briser leur silence pour mettre fin » au blocus.
Ces nouvelles hostilités surviennent après la visite lundi en ‘Israël’ du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo qui effectue une tournée de cinq jours au Moyen-Orient axée sur l’accord de normalisation entre ‘Israël’ et les Emirats arabes unis, et alors que Dominic Raab, le chef de la diplomatie britannique, est en ‘Israël’.
Il doit rencontrer mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, puis le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah.
Le Hamas a aussi affirmé lundi que la « normalisation » des relations avec ‘Israël’ contribuait au « maintien des crimes et des violations » contre les Palestiniens.
Les faction de Résistance à Gaza et ‘Israël’, qui se sont livré trois guerres (2008, 2012, 2014), sont parvenus l’an dernier à un accord de trêve, conclu par le biais de l’ONU, de l’Egypte et du Qatar.
Selon des analystes palestiniens, les tirs depuis Gaza visent à faire pression sur l’entité sioniste pour qu’il autorise l’entrée de l’aide financière mensuelle du Qatar dans l’enclave paupérisée de deux millions d’habitants, prévue dans l’accord de trêve.
Source: Avec AFP