Le quotidien israélien Haaretz a publié un article signé par Amos Harel qui croit que le président Donald Trump est «en partie responsable» si la soi-disant alliance anti-iranienne s’est manifestement affaiblie au niveau tant régional qu’international.
L’auteur de l’article estime que « les Saoudiens eux aussi ne voudront peut-être plus risquer un conflit avec Téhéran » lorsqu’ils voient très clairement les réserves de Donald Trump en ce qui concerne un affrontement militaire frontal avec l’Iran.
Amos Harel ajoute que ces derniers mois un certain malaise s’est installé dans les relations des États arabes du sud du golfe Persique avec Washington.
« Au début du mois d’août, les Émirats arabes unis ont renoncé à leur engagement dans la guerre des Saoudiens contre le Yémen, et à la mi-septembre l’Arabie saoudite a subi la pire attaque contre ses installations pétrolières », écrit Harel en essayant de suggérer une quelconque implication iranienne dans cette affaire.
Par ailleurs, l’auteur estime que « le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi fait face à une nouvelle vague de protestations contre la crise économique et la répression des opposants (…) Dans le même temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se trouve devant de sérieuses difficultés après les élections législatives de mardi dernier. »
Amos Harel souligne : « L’essentiel, c’est que tous les dirigeants régionaux qui ont soutenu Trump dans sa politique radicale contre l’Iran sont maintenant occupés par leurs propres problèmes et se méfient de l’attachement du président américain à sa propos stratégie contre Téhéran. »
D’après l’auteur de l’article, Trump craint qu’une autre guerre qui affecterait les marchés pétroliers, compromette ses chances de réélection dans un peu plus d’un an.
Amos Harel conclut : « La politique de Washington vis-à-vis de l’Iran semble être dans l’impasse pour le moment et les alliés des États-Unis au Moyen-Orient ont leurs doutes. »
Source: Avec PressTV