Alors que les États-Unis et d’autres nations concentraient leurs efforts sur la lutte contre les forces de Daech* en Syrie et en Irak, le groupe Al-Qaïda* a eu le temps de se réorganiser et représente actuellement une menace terroriste substantielle, écrit Bloomberg, se référant aux propos d’un haut fonctionnaire américain.
Malgré le fait qu’Al-Qaïda* a gardé ses dernières années «un silence relatif», cela ne signifie pas que le groupe terroriste a «quitté les affaires», met en garde Nathan Sales, chef du bureau de contreterrorisme du Département d’État américain, cité par Bloomberg.
«Al-Qaïda* a poursuivi sa stratégie et a été patient au cours des dernières années. Il a laissé Daech* encaisser le principal coup de la part des forces mondiales antiterroristes, alors qu’il se reconstruisait patiemment. Ce que nous voyons aujourd’hui, c’est un Al-Qaïda* qui est plus fort que jamais», a indiqué M.Sales.
Comme preuve, M.Sales cite un attentat à la voiture piégée qui a fait en juillet sept morts dans la capitale somalienne, Mogadiscio. L’attaque a été revendiquée par le groupe djihadiste Al-Shabab*, affilié à Al-Qaïda*.
Ce dernier a également revendiqué un attentat qui a frappé mi-janvier un complexe hôtelier à Nairobi, faisant plus de 20 morts. Selon M.Sales, Al-Qaïda* est présent dans le nord de la Syrie et au Yémen, où l’organisation profite de l’instabilité qui règne.
Mort de Hamza ben Laden
Le 1er août, le New York Times et la chaîne de télévision NBC ont annoncé la mort de Hamza ben Laden, l’un des fils et le possible «héritier» d’Oussama ben Laden à la tête d’Al-Qaïda*. Selon le quotidien américain, le terroriste a été éliminé au cours d’une opération dans laquelle les États-Unis ont «eu un rôle». NBC affirme que la mort de Hamza ben Laden, survenue dans le courant des deux dernières années, a été attestée par des responsables du renseignement.
Source: Sputnik