Dans un rapport publié lundi, la Maison Blanche constate l’élargissement des opérations antiterroristes américaines à six nouveaux pays.
Le document d’une soixantaine de pages présente des détails sur le déploiement des forces américaines en Somalie, au Yémen, au Niger, au Cameroun, en Jordanie, en RCA ainsi qu’au Soudan du Sud. L’arsenal comprend notamment des troupes terrestres, des frappes aériennes régulières et des missions de reconnaissance réalisées au nom de la lutte antiterroriste.
En Afrique, les États-Unis, qui possèdent une base à Djibouti, ont réalisé des frappes contre les positions de Daech en Libye et déployé près de 570 militaires au Niger. Dans le même temps, 285 soldats américains sont stationnés au Cameroun, où ils sont engagés dans des opérations de reconnaissance et de surveillance. 700 autres militaires américains ont été dépêchés en Égypte, lit-on dans le rapport.
En Somalie, les États-Unis, qui « accompagnent les forces locales au cours des opérations antiterroristes », ont effectué des raids aériens « le 21 juin, les 20 et 31 juillet, le 31 août, les 25 et 28 septembre 2016 ».
Sept raisons de fermer les bases militaires US Au Yémen, théâtre d’une guerre civile depuis 2014, Washington a déployé « un petit nombre de personnel militaire en vue de soutenir les opérations contre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) » et a mené 18 frappes aériennes depuis le 13 juin 2016.
La Maison Blanche indique également avoir dépêché plus de 2 300 militaires en Jordanie dans l’objectif de « soutenir les opérations contre Daech » et d’assurer la sécurité du pays. Fin décembre 2015, le président Barack Obama a annoncé que le nombre total de militaires américains déployés à l’extérieur des États-Unis dépassait 19 000.
Source: Sputnik