Les Brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, ont diffusé mercredi sur leur chaîne Telegram des images du ciblage de soldats et de véhicules israéliens à Jabalia, au nord de la bande de Gaza, dans le cadre de l’opération Pierres de David.
Les Brigades Qassam ont annoncé aujourd’hui avoir « ciblé un char israélien Merkava hier, mardi, avec un missile Yasin 105 à proximité de Bayarat al-Rayyes, rue al-Sikka, à l’est du quartier d’al-Zeitoun, dans la ville de Gaza, au nord de la bande de Gaza ».
Hier également, les Brigades al-Qassam ont ciblé une force d’occupation israélienne de sept soldats avec une bombe antipersonnel TV, les tuant et les blessant dans le quartier du carrefour al-Mashru, à l’est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Au même endroit, deux jours plus tôt, des combattants al-Qassam ont fait exploser une maison préfabriquée, ciblant une force d’occupation israélienne de dix soldats, les tuant et les blessant après l’effondrement complet du bâtiment.
Le 17 juillet, des combattants de la résistance ont également fait exploser deux bombes antipersonnel ciblant une force du génie israélienne de huit soldats, les tuant et les blessant près du carrefour Deir Yassin, dans le quartier d’al-Janina, à l’est de Rafah.
Par ailleurs, à l’est de Rafah, des combattants al-Qassam ont attiré une force d’occupation israélienne dans un piège à l’intérieur d’une maison, où un engin explosif a explosé, tuant et blessant les soldats dans le secteur de la municipalité d’al-Shawka.
Par ailleurs, dans un communiqué distinct, les Brigades al-Qassam ont indiqué « qu’à leur retour des combats, leurs combattants ont confirmé avoir fait exploser un engin hautement explosif visant un véhicule de transport de troupes israélien, le détruisant et tuant et blessant son équipage dans la zone d’al-Satar al-Gharbi, au nord de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 12 juillet ».
Les Brigades ont ajouté que « leurs combattants ont surveillé l’atterrissage des hélicoptères pour l’évacuation, qui a duré plusieurs heures ».
Il y a quelques jours, le porte-parole militaire des Brigades al-Qassam, Abou Obeida, a déclaré dans une déclaration vidéo que « la stratégie des dirigeants des Brigades al-Qassam à ce stade est d’infliger des pertes à l’ennemi, de mener des opérations de qualité et de chercher à capturer des soldats ».
Les Brigades al-Qassam ciblent un char israélien et deux véhicules blindés de transport de troupes à Deir al-Balah
Les Brigades al-Qassam, ont diffusé une vidéo de leurs membres ciblant des soldats et des véhicules israéliens progressant au sud-est de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.
Selon les images obtenues, l’opération, a été menée hier, mardi. On y voit des membres des Brigades cibler des soldats et des véhicules israéliens dans les régions d’Abou Holi et d’al-Jafrawi, au sud-est de Deir al-Balah, avec des missiles Yassin 105.
Les images montrent les Brigades surveillant les mouvements des soldats israéliens et ciblant un véhicule blindé de transport de troupes et deux chars Merkava avec des missiles Yassin 105. Les clips vidéo montrent également les forces israéliennes retirant les véhicules visés après les avoir détruits.
Zamir évoque la guerre sans précédent menée par l’armée israélienne
Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a déclaré que « l’armée mène une guerre sans précédent dans son histoire, suite aux multiples reportages des médias faisant état de dizaines de morts et de blessés dans la bande de Gaza, ainsi que de nombreux cas de trauma psychologiques ».
Zamir a expliqué que « les opérations militaires se déroulent simultanément sur plusieurs fronts, notamment à Téhéran, Sanaa, Beyrouth, en Syrie et à Jénine, Gaza restant le principal centre de gravité ».
Zamir a souligné que « l’armée est confrontée à des défis sur plusieurs fronts et travaille sans relâche pour y faire face ». Il a souligné que « l’armée se trouve à un tournant décisif et que les décisions actuelles auront des répercussions stratégiques sur l’avenir de la bataille ».
Le chef d’état-major israélien a reconnu publiquement que « son armée paye un lourd tribut à la guerre à Gaza, insistant sur la poursuite des opérations pour atteindre ses objectifs, notamment le retour des prisonniers et la destruction de Hamas ». Cela reflète, selon les observateurs, « l’écart grandissant entre les déclarations politiques et les résultats obtenus sur le terrain jusqu’à présent ».
Selon le journal israélien Yedioth Ahronoth, 39 soldats et officiers ont été tués à Gaza depuis « qu’Israël » a repris ses opérations militaires contre Gaza le 18 mars, suite au non-respect de l’accord de cessez-le-feu de janvier 2025.
Un rapport israélien a révélé « une crise sans précédent au sein des officiers de l’armée israélienne, alors que le commandement de l’armée a officiellement reconnu l’ampleur de l’érosion de ses unités de combat et l’existence de graves pénuries de personnel dues à l’attrition continue depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza ».
Récemment, les médias israéliens ont consacré une large place « à l’augmentation du nombre de soldats tués à Gaza lors d’affrontements ou par suicide sous la pression de la guerre, tandis que le gouvernement tente d’adopter une loi sur la conscription qui exempterait des dizaines de milliers d’hommes ultra-orthodoxes du service militaire ».
Expert militaire : Les scènes de résistance prouvent les mensonges des dirigeants militaires israéliens
Alors que les dirigeants militaires israéliens affirment contrôler totalement Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et prévoient d’y établir ce qu’ils appellent une « ville humanitaire », la Résistance a mené des opérations surprises qui, selon un expert militaire, « sapent les revendications israéliennes de contrôle de la zone ».
D’après Johnny, dans une analyse de la situation militaire dans la bande de Gaza, l’opération de Rafah « dément les déclarations des dirigeants militaires israéliens concernant le contrôle du sud de la bande de Gaza et leurs propos sur la possibilité d’y établir une zone humanitaire ».
Le fait que ces opérations aient eu lieu après les mesures destructrices prises par « Israël » à Rafah « rend les rapports des dirigeants militaires peu fiables pour leurs dirigeants politiques et constitue un choc pour Israël ».
D’autre part, cette opération démontre la capacité de la Résistance à mener des attaques « dans la zone de sécurité des forces présentes dans la bande de Gaza », même si cela « représente un risque très élevé et exige des efforts considérables ».
Source: Médias