La Chine est devenue le deuxième plus grand investisseur du monde. L’expansion économique chinoise bat son plein, suscitant déjà de grosses inquiétudes de la part des États-Unis. En effet, les investissements directs chinois ont déjà dépassé les investissements américains en Chine.
Le Centre pour la Chine et la globalisation (CCG) a publié, le 23 novembre, un rapport sur la mondialisation des entreprises chinoises en 2016.
Il stipule qu’avec 145,67 milliards de dollars d’investissements directs en 2015, la Chine est devenue le deuxième pays du monde pour le volume des flux monétaires.
La Chine prête à riposter en cas de guerre commerciale avec les USA La chine est devenue un pays exportateurs de capitaux. En outre, 64 % des investissements mondiaux en 2015 ont visé le secteur tertiaire, ce qui a augmenté la rentabilité de l’industrie. Selon le CCG, les fusions-absorptions transfrontalières sont la forme principale des investissements étrangers pour les entreprises chinoises.
Depuis 2006, le nombre de fusions-absorptions transnationales réalisées par la Chine a bondi, pour établir le record historique de 498 cas en 2015. En 2015, le nombre de fusions-absorptions chinoises a atteint 397, soit 53 % du nombre total d’investissements cette année-là.
Les fusions-absorptions ont pour raison principale le besoin en ressources, en technologies et en débouchés. En 2016, les investissements étrangers des entreprises chinoises ont été concentrés en Asie, en Europe et en Amérique du Nord : 30 %, 29 % et 25 % respectivement. Les entreprises chinoises investissent activement aux États-Unis. Les investissements directs chinois ont pour la première fois dépassé les investissements américains en Chine.
En 2015, la Chine a investi 129 fois dans l’économie américaine, pour un montant total de 48,267 milliards de dollars.
Dans le premier semestre de 2016, près de 20 % des investissements étrangers de la Chine ont été réalisés aux États-Unis. Washington semble être fortement préoccupé par cette « expansion chinoise » et songe à adopter des contre-mesures, lourdes cependant de graves conséquences négatives pour les relations bilatérales.