Alors que le président américain, Donald Trump, vient de signer un décret rétablissant des sanctions contre l’Iran, Téhéran a déclaré qu’elles n’auront qu’un impact limité sur la structure économique du pays.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères affirme lors d’un entretien avec la chaîne Al-Alam que cette mesure des États-Unis est inutile et n’aura pas un impact considérable sur l’économie du pays.
Soulignant l’importance de l’Iran dans la région, Bahram Qassemi a précisé que la République islamique d’Iran bénéficie actuellement d’un soutien international. « Contrairement au passé, aujourd’hui la communauté internationale veut préserver l’accord nucléaire comme un acquis diplomatique, c’est pourquoi les pays soutiennent leurs entreprises qui travaillent avec l’Iran malgré les pressions américaines », a-t-il ajouté.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a affirmé que le peuple iranien surmontera comme par le passé cette étape.
« Les États-Unis se sont retirés unilatéralement et contre la volonté de leurs propres partenaires du Plan global d’action conjoint (PGAC), et j’estime que ce sont les États-Unis qui devraient réviser leurs politiques », a précisé M. Qassemi.
Le président américain, Donald Trump, a signé ce lundi 6 août un décret réimposant de nombreuses sanctions contre l’Iran pour faire une « pression économique maximale » sur la République islamique.
Trump a averti dans un communiqué que les pays qui ne réduisent pas progressivement leurs liens avec l’économie iranienne « risquent des conséquences graves » en vertu des sanctions réimposées.
En mai dernier, Washington s’est retiré de l’accord nucléaire signé également par le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine et l’Allemagne. Il a également déclaré qu’il rétablirait les sanctions liées au nucléaire, qui ont été suspendues partiellement à la suite de l’accord.
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei, a ordonné aux responsables et aux institutions responsables de se préparer à renforcer la capacité d’enrichissement du pays si l’accord nucléaire venait à disparaître.
Source: PressTV