La participation de Pékin dans la lutte antiterroriste en Syrie pourrait jouer en défaveur de Washington, estime un journaliste de la revue autrichienne Contra Magazin. Selon lui, les États-Unis y soutiennent des rebelles affiliés à Al-Qaïda.
Pékin a l’intention de soutenir l’armée de Bachar el-Assad dans la lutte contre les terroristes dans le gouvernorat d’Idlib et dans d’autres provinces syriennes, informe la revue autrichienne Contra Magazin en se référant à l’ambassadeur chinois en Syrie Qi Qianjin. Selon ce média, si la Chine rejoint la Russie et l’Iran dans la lutte antiterroriste, Damas pourrait reprendre le contrôle sur l’ensemble du territoire syrien, ce qui serait un «scénario d’horreur» pour les États-Unis.
D’après l’auteur de cet article Marco Maier, dans la province d’Idlib «le bal est mené» par des radicaux affiliés à Al-Qaïda et soutenus par les États-Unis et plusieurs pays du Golfe.
En premier lieu Pékin est intéressé d’éliminer les Ouïghours, une ethnie chinoise musulmane, présents en Syrie et qui luttent avec les forces rebelles contre l’armée gouvernementale. La revue autrichienne indique qu’en 2017 le gouvernement syrien estimait leur nombre à environ 5.000 personnes.
L’attaché militaire chinois cité par le journal Al Watan a déclaré que la Chine et la Syrie développaient une coopération militaire, mais qu’une opération conjointe visant la libération d’Idlib nécessiterait une «décision politique».
Source: Sputnik