Comme le gouvernement syrien obtient des succès majeurs dans tout le pays, beaucoup de personnes voient la fin possible de la déstabilisation occidentale et des tentatives des USA et de l’Occident de détruire les autorités laïques du pays, écrit vendredi le site Vestifinance.
Le plan de destruction de la Syrie compterait près de 40 ans et a atteint son apogée en 2011, sous l’administration de Barack Obama, affirme le portail Vestifinance. L’administration précédente avait pourtant elle-aussi activement participé à la conception de ce projet.
En 2006, le magazine TIME a publié un document partagé parmi les figures-clés de l’administration Bush. Ce texte affirmait ouvertement que les États-Unis soutenaient des «rencontres régulières des militants syriens» en Europe qui devraient «favoriser une stratégie concertée et un plan d’action réunissant tous les militants anti-Assad».
Selon ce document, les élections législatives syriennes de mars 2007 devraient «assurer le problème potentiel de la mobilisation des critiques du régime d’al-Assad». Il appelait également à financer et à organiser des «campagnes de sensibilisation des électeurs et des sondages d’opinion publique».
Ce texte affirmait que la planification de la «surveillance des élections» pour le bien de l’Amérique devait être tenue en secret.
Ce plan de déstabilisation de la Syrie à l’aide du financement de l’opposition politique et de l’opposition «physique» sous forme des wahhabites sunnites et des Frères-musulmans n’est pas vraiment nouveau.
Cependant, dans certains cas le financement de ces opérations secrètes aurait été transféré aux alliés arabes des USA ce qui offrait des moyens pour contourner les processus parlementaires d’assignation des fonds, affirment le quotidien.
Suite à l’approbation de Washington, les gouvernements arabes concernés devraient octroyer l’aide matérielle et les fonds nécessaires pour affaiblir Bachar el-Assad.
Selon les sources, la mission de Bandar prévoyait également de créer les tensions entre les Iraniens et la Syrie.
Hassan Nasrallah, leader du mouvement libanais Hezbollah, estime que les États-Unis voulaient enfoncer un coin entre le Liban et la Syrie. Ils envisageaient notamment de créer dans le pays le chaos et les hostilités intérieures, comme en Irak.
Selon lui, l’un des objectifs des bombardements israéliens du Liban l’année précédente était de «détruire les régions chiites afin de pousser les chiites libanais et syriens vers l’Irak du sud».
«L’Arabie saoudite sera elle-aussi partagée. La même chose concerne les pays d’Afrique du Nord. On ne laissera que de petits États homogènes d’un point de vue ethnique et religieux. Israël sera quant à lui l’État le plus important et le plus fort. C’est le visage du nouveau Moyen-Orient», a-t-il fait remarquer.
Ce texte et le développement libre des idées de l’hégémonie mondiale confirment le fait que les partis et les personnalités qui se remplacent, ne font rien pour arrêter des guerres et des destructions qui sévissent toujours dans le monde entier, conclut le portail.
Source: Sputnik