Le Foreign office britannique a mis en garde ses millions de potentiels touristes contre les zones où le groupe takfiro-wahhabite Daesh serait, encore plus qu’ailleurs en Europe et aux alentours, prêt à frapper, selon les dernières versions actualisées des pages du site du ministère : la France, la Turquie, l’Egypte, le Maroc ou la Tunisie.
Alors que presque six millions de Britanniques ont visité la France en 2017, les officiels du gouvernement britannique n’ont pas hésité à s’avancer, comme le relève le Daily Star ce 1er juillet, à la classer dans les pays à fort risque terroriste : «Les terroristes sont très susceptibles de mener des attentats en France», prévient le site du ministère.
L’analyse est justifiée par les «menaces continuelles des groupes terroristes et les interventions militaires récentes contre Daesh» qui ont conduit le gouvernement français à recommander une extrême vigilance à leurs concitoyens et à «renforcer ses mesures de sécurité».
Le site du ministère britannique fait en outre une chronologie des attentats les plus marquants depuis les attentats d’Ile-de-France de 2015, jusqu’aux tristes événements de Carcassonne en mars 2018 qui ont coûté la vie à quatre personnes.
Le Foreign Office estime que le danger est tout aussi élevé en Turquie, relevant qu’en janvier 2017, un attentat avait fait 39 morts et 69 blessés dans une boîte de nuit à Istanbul. L’Egypte est aussi perçue comme une zone à risque terroriste, le gouvernement britannique ayant récemment conseillé à ses ressortissant de ne s’y rendre qu’en cas de force majeure. Il y conseille d’éviter les endroits surpeuplés, les rassemblements des fêtes religieuses ou les périodes de tension.
L’Italie est aussi considérée à haut risque terroriste, quoique moindre et à Chypre, les Britanniques estiment que le risque ne peut «pas être écarté». Plus significatif pour les ressortissants britanniques : leur destination de vacances favorite, l’Espagne, qu’ils ont été 13 millions à parcourir en 2017, est classée dans les pays où «les terroristes sont susceptibles d’essayer de mener des attaques». Le ministère en veut pour preuve les attaques d’août 2017 en Catalogne.
Source: Avec RT