L’armée algérienne a acquis et mis en état opérationnel le système russe de commandement et de contrôle automatisé Polyana D4M1, qui lui permet d’entrer dans «le club fermé des pays» ayant une défense aérienne intégrée.
L’engin a été aperçu, le 9 avril, lors de la visite du général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée algérienne, à la 2e région militaire dans l’ouest du pays, selon une vidéo publiée par le site d’information militaire Menadefense.
Le Polyana D4M1 est capable, explique Menadefense, «de commander et coordonner les systèmes de défense anti-aérienne mobiles de différentes portées et de différentes natures, en partageant les données entre eux et en prenant la commande de tir de chacun d’eux».
Il permet aussi de dissimuler les systèmes comme le S-300, le Tor, le Buk M2 et Pantsir S1 (tous opérationnels en Algérie) à l’ennemi qui peut détecter leurs émissions radar, et ce «en utilisant des systèmes radars ambulants dont l’information sera partagée entre l’ensemble des lanceurs de missiles et des systèmes de défense, qui deviennent totalement invisibles pour l’ennemi», explique le site.
Et de conclure, le système russe a la capacité de couvrir en surveillance un territoire de 640.000 km2, «suivre 500 cibles simultanément et orienter 250 tirs d’interception, et ce en prenant le contrôle d’environ de 14 batteries et systèmes antiaériens», ajoute le site d’information.
Pour rappel, Menadefense a annoncé en 2014 l’acquisition par l’armée algérienne du Polyana D4M1 russe, sans qu’il y’ait une confirmation officielle de l’information.
Source: Sputnik