Dans la capitale rwandaise, Kigali, se déroule, du 17 au 21 mars, le sommet extraordinaire de l’Union africaine consacré au lancement officiel de la zone de libre-échange continentale (ZLEC).
L’Afrique est en passe de créer sa zone de libre-échange. Du 17 au 21 mars à Kigali, se tient le 10e sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), convoqué par le Président rwandais, Paul Kagamé, Président en exercice de l’UA. Les délégations présentes lèveront les derniers obstacles qui entravent les échanges commerciaux entre les États du continent, avant de signer, le mercredi 21 mars, le protocole cadre du lancement officiel de la zone de libre-échange continentale (ZLEC), a rapporté l’agence Algérie Presse Service (APS), dans son édition de mardi, 20 mars.
Le sommet des chefs d’États africains, rapporte l’agence, «aboutira à la signature d’un accord sur la zone de libre-échange continentale et d’un protocole sur la libre circulation des personnes, et le passeport africain».
Le projet de la zone de libre-échange «constitue l’un des axes prioritaires de l’Agenda 2063 de l’UA, qui a tracé une nouvelle vision du développement du continent sur les cinq prochaines décennies en s’appuyant sur une croissance inclusive et un développement durable», a expliqué l’APS.
C’est lors du 25e sommet de l’UA qui s’était tenu en juin 2015 à Johannesburg (Afrique du Sud), rappelle l’agence, que les négociations en vue d’établir une zone de libre-échange continentale ont été lancées. Les chefs d’États africains avaient alors décidé «que les négociations devraient englober le commerce de marchandises et celui des services, ainsi que l’investissement, les droits de propriété intellectuelle et la politique de concurrence», a précisé l’APS.
La zone de libre-échange continentale, selon l’agence, doit inclure les marchés intégrés régionaux. Il s’agit du marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe (l’UMA) et la communauté des Etats sahélo-sahariens, a conclu l’APS.
Pour rappel, le Nigéria est absent à ce sommet, selon le journal Jeune Afrique, ce qui pourrait entraver le projet.
Source: Sputnik