Le quotidien israélien Jerusalem Post a publié un article à propos des combattants chiites d’Irak qui mettent en cause les politiques interventionnistes des États-Unis dans la région, dont et surtout la reconnaissance par Washington de Jérusalem AlQuds occupée en tant que capitale d’Israël.
« Alors que les Kurdes ont apporté leur soutien entier à la décision de Washington de transférer l’ambassade américaine à AlQuds, les miliciens chiites représentent le défi le plus grand à ce propos. D’une part, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Sayed Hassan Nasrallah, est favorable au déclenchement d’une nouvelle intifada dans les territoires palestiniens et de l’autre Qais al-Khazali, leader du groupe Asaïb Ahl al-Haq en Irak, a publié, le jeudi 8 mars, un tweet avec le hashtag en arabe “AlQuds est la capitale de la Palestine”.
Dans ce tweet, qui équivalait à un communiqué, Cheikh al-Khazali a écrit : “Les États-Unis n’auraient même pas osé parler du transfert de l’ambassade américaine à AlQuds s’ils n’avaient pas réussi à réaliser leur plan de normalisation des relations entre les pays arabes, dont et surtout l’Arabie saoudite, et Israël.”
« Ce communiqué met en évidence la colère des miliciens chiites en Irak qui risque de représenter une menace sérieuse contre la coalition internationale, dirigée par les États-Unis », indique le quotidien israélien Jerusalem Post.
Et d’ajouter : « Qais al-Khazali, qui a été emprisonné en 2007 en Irak pour avoir attaqué les forces américaines, a étendu son influence dans ce pays. Qais al-Khazali et ses combattants ont joué un rôle primordial dans la libération de la banlieue de Mossoul des mains des terroristes de Daech. C’est lui qui a poussé Bagdad à repousser les Kurdes irakiens de Kirkouk. En effet, les miliciens dirigés par al-Khazali agissent, depuis 2016, comme une partie des miliciens chiites des Hachd al-Chaabi et ils œuvrent aujourd’hui même en tant que bras des forces de sécurité. »
Selon le Jerusalem Post, « quand Rex Tillerson, alors le secrétaire d’État américain, tentait de contraindre Bagdad de désarmer les miliciens, c’était Qais al-Khazali qui a menacé et réclamé des Américains de se retirer de l’Irak.
Ce leader d’Asaïb Ahl al-Haq a également écrit sur son compte Twitter que “la décision de Trump de reconnaître AlQuds en tant que capitale d’Israël prépare le terrain en vue de parachever le projet de mise en place d’un régime raciste israélien”. »
« Il a insolemment dénoncé la décision de Trump, réclamé la destruction d’Israël et appelé tous les pays du Moyen-Orient à fermer les ambassades américaines dans leurs capitales », indique le quotidien israélien.
Source: Avec PressTV