La purge du prince héritier Mohammed bin Salman a laissé de nombreux capitalistes craindre d’entrer sur le marché saoudien, a rapporté le Wall Street Journal.
Selon la chaine satellitaire alAlam , un rapport du WSJ souligne que « le nombre des richissimes hommes d’affaires détenus a considérablement diminué , et ce, après que les autorités saoudiennes aient confisqué une grande partie de leurs fortunes, sous prétexte d’être accusés de corruption ».
Le quotidien souligne que « le Ritz-Carlton a ouvert ses portes dimanche après une fermeture de 100 jours, symbole d’une nouvelle ère lancée par le prince héritier saoudien MBS. Et selon, Simon Henderson, chercheur à l’Institut de politique du Proche-Orient à Washington, l’hôtel Ritz à Riyad était une prison de luxe ».
Toujours selon le WSJ, « les responsables saoudiens ont défendu la purge de MBS, estimant que les arrestations de Ritz ont constitué un tournant dans la lutte contre la corruption, sans compter, que cette campagne a permis de recueillir environ 106 milliards de dollars de la part des détenus et d’ouvrir de nouvelles poursuites judiciaires ».
Le journal a indiqué que « les arrestations et les réglements financiers ont fait peur à beaucoup de propriétaires de capitaux , qui ne sont plus encourager d’entrer sur le marché saoudien ».
« Cette campagne ne présage rien de bon si vous voulez investir en Arabie Saoudite », a déclaré Bruce Riedel, chercheur à la Brookings Institution.
Toujours selon ce rapport, le WSJ a rapporté de la part de certains ex-détenus du Ritz qu' »ils recevaient de la bonne nourriture envoyée par la cour royale. Ils n’étaient autorisé qu’à effectuer un seul appel téléphonique pendant la journée. Certains interrogatoires avec des détenus duraient plus d’une heure, et à chaque fois on leur disait que les accusations de corruption peuvent être supprimés en échange d’un bon prix ».
Source: Médias