L’armée syrienne a avorté le plan israélien dans le sud syrien destiné à former une zone tampon dans le sud syrien, frontalier avec le Golan occupé par Israël, au moment où elle avance dans la province d’Idleb.
Depuis qu’elle a consolidé ses positions sur les collines stratégiques d’Al-Homr, dans la province de Quneitra, elle contrôle désormais la totalité de la Ghouta occidentale de Damas. Ce mardi matin, le drapeau syrien a été arboré sur la plus haute de ces collines situées à l’est de la localité loyaliste al-Hadar qui a été ces dernières années victimes de plusieurs dizaines d’attaques de la part des groupes terroristes, assistés par les soldats de l’occupation israélienne.
Samedi dernier (30 décembre), quelques dizaines de miliciens appartenant au front al-Nosra (branche d’Al-Qaïda) et à d’autres milices ont été évacués vers la province d’Idleb.
Dans cette dernière, la bataille bat son plein dans les zones sud-est, aux confins avec la province avoisinante de Hama. L’armée syrienne y enregistre des avancées progressives.
Selon Média de guerre, les forces gouvernementales ont pris ces dernières heures le contrôle de six villages.
Le président du Croissant rouge turc a accusé l’armée syrienne d’avoir enfreint l’accord sur les zones de désescalade conclu lors des négociations d’Astana, révélant que des milliers de familles syriennes avaient quitté cette région en direction du nord de la province d’Idleb.
Selon le site de la télévision iranienne arabophone Al-Alam, ce sont les milices qui somment ces familles de se déplacer vers le nord, pour faire pression sur l’armée et l’empêcher d’arriver à la frontière avec la Turquie.
Dans la Ghouta orientale de Damas, l’armée a envoyé des renforts aux alentours de la localité de Harasta. Cette dernière a fait l’objet lundi d’une attaque lancée par plusieurs milices : le front al-Nosra, Ahrar al-Cham, Faylak Al-Rahmane et Jaïsh al-Islam contre la direction des transports.
Source: Divers