Les forces irakiennes, dont la force paramilitaire Hachd al-Chaabi pourraient se diriger vers l’est de la Syrie pour traquer la milice wahhabite takfiriste Daesh après l’avoir délogé de Mossoul.
C’est le conseiller pour la sécurité nationale irakienne dans le gouvernement irakien et le chef de la force paramilitaire du Hachd al-Chaabi, Faleh Fayyad qui a tenu ces propos lors de sa participation a une conférence organisée dans la province de Najaf, sur « les défis de la Sécurité nationale après la libération de Mossoul ».
Il a ajouté : « l’Irak a de commun avec la Syrie des frontières et de vastes régions. La Syrie est imbriquée avec l’Irak et nous pourrions très bien être amenés à rentrer dans le territoire syrien pour dissuader Daesh après la libération de Mossoul », a-t-il précisé.
Les propos de Fayad interviennent après ceux du vice-président du conseil du Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi Al-Mouhandess qui a assuré dans un entretien exclusif avec le journal libanais al-Akhbar que la guerre contre Daesh allait se poursuivre au delà de la frontière.
« Nous serons là-bas, ou dans n’importe quel endroit d’où pourrait venir une menace de la sécurité de l’Irak », a-t-il répondu à la question : « est-ce que le Hachd va traquer Daesh en Syrie, ou se contentera-t-il de le combattre en Irak seulement. Surtout après la bataille de Mossoul ? ».
Interrogé durant l’interview sur le rôle du Hezbollah libanais et de l’Iran et sur celui du célèbre général iranien et commandant de l’unité al-Quds au sein des gardiens de la révolution, Qassem Suleimani, Mouhadess a répondu : « depuis les premiers jours de l’invasion des villes irakiennes par le groupe terroristes Daesh , la République islamique d’Iran (RII) a contribué avec efficacité et d’une façon directe dans cette guerre , au moment où tous avaient laissé tomber l’Irak. Sans le soutien de la RII pour l’Irak, en armements et en expertise militaire, nous n’aurions jamais pu récupérer nos territoires spoliés. Notre cher frère, le brave commandant Qassem Suleimani a joué un rôle essentiel dans ces combats, et ce à la demande du gouvernement irakien. Il y va de même pour le Hezbollah libanais qui a soutenu les forces irakiennes, surtout dans les questions de consultation, d’expertise et d’entrainement ».