Le vice-secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a déclaré que « la position de Trump aboutit à la fin de la solution des deux États et du processus de règlement de paix, et condamne toute discussion concernant une solution politique ».
Dans une interview avec la chaine satellitaire libanaise alMayadeen, cheikh Qassem a déclaré que « la position du président américain Donald Trump concernant alQods dévoile ce que Washington a depuis toujours caché dans son for intérieur », ajoutant: « nous devons soutenir l’option de la résistance à tous les niveaux à partir de maintenant ».
Et de poursuivre : »Trump affirme qu’Israël est une priorité. Il ne reconnait pas l’existence de la Palestine, ni n’accorde de valeur à aucun compromis ».
Cheikh Qassem a rappelé que « grâce à la libération du sud du Liban par la résistance, il est clair pour Israël qu’il peut être vaincu » qualifiant « les actions d’Israël , notamment ses raids contre la Syrie, de signes d’impuissance, car il bombarde des lieux désertés, juste pour prouver qu’il est présent sur le terrain ».
Le numéro deux du Hezbollah a déclaré qu' »il y a une chance aujourd’hui pour un dialogue avec les pays qui sont en désaccord avec le Hezbollah », soulignant que « le fait de se rassembler autour de la cause palestinienne supprime les différends les pays islamiques et sabote les plans américains dans la région ».
Il a assuré que « le Hezbollah est prêt aujourd’hui à raccourcir les distances entre les Etats et entre tous les mouvements qui sont prêts à résister contre Israël ». Soulignant que « le Hezbollah dispose d’effectifs plus nombreux et accumule une plus grande expérimentation , suite à la lutte qu’il a menée contre le terrorisme -takfiriste ».
Cheikh Qassem a affirmé qu' »il faut distinguer entre les dignitaires religieux qui ont travaillé pour le bien de la Palestine et les autres qui aspirent à la normalisation », appelant « les dignitaires religieux qui travaillent pour le compte des sultans au repentir et à saisir l’occasion de soutenir le peuple palestinien ».
Selon lui, « l’ère où les dignitaires religieux hésitant entre le blanc et le noir, choisissaient le gris est révolu à jamais »
Et de conclure: « Désormais, leurs choix doivent être clair dans leur soutien à la Palestine ».
Source: Médias