Le fameux Tweeter saoudien Moujtahed a révélé que la campagne d’arrestations menée par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman pendant près de deux semaines, a touché trois ministres , des fonctionnaires à la Cour et des princes chargés de la gestion de leurs régions, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Moujtahed a écrit sur son compte Twitter: « des anciens ministres de l’information comme Iyad Madani, Fouad Farsi et Abdul-Aziz Al-Khudairi, font partie des détenus, dans une nouvelle campagne d’arrestations. Une campagne qui a touché aussi de nombreux membres du personnel de la Cour et du trésor royal, sans compter des princes de régions et un grand nombre de commerçants , réputés pour leur droiture. Le nombre de ces arrestations est le double que celui annoncé . Le but étant de soutirer l’argent de tout le monde jusqu’au dernier centime et non de lutter contre la corruption , puis de le transferrer sur le compte de Ben Salman ».
Pour sa part, le fameux Tweeter Kachkoul a écrit sur son compte Twitter que « les autorités saoudiennes ont arrêté un ancien ministre du pétrole Ali al-Naimi et son fils Rami , en plus du directeur des affaires de la Garde nationale pour la santé, détenu au Ritz-Carlton, transformé par Ben Salman comme centre de détention pour de nombreux princes, ministres et hommes d’affaires.
Le journal Financial Times a révélé que « les autorités saoudiennes négocient avec des princes et des hommes d’affaires détenus, leur liberté en échange de céder tous leurs biens et argent ».
Des sources proches des négociations ont rapporté que » les autorités ont demandé dans certains cas 70% de leurs richesses, dans une tentative pour remplir le trésor royal de centaines de milliards de dollars ».
Elles ont ajouté qu' »un certain nombre de détenus, désireux d’obtenir leur libération, ont abandonné des sommes d’argent colossales et ont enregistrés leurs actions pour le compte de ben Salman ».
Le journal rappele que l’Arabie Saoudite souffre d’une forte récession par la baisse significative des prix du pétrole, ce qui a entraîné un déficit budgétaire de 79 milliards de dollars.
Source: Médias
