Selon un sondage publié par le magazine américain Foreign Policy, seulement 25% des Saoudiens sondés ont estimé que l’Iran constitue une menace pour eux.
Le sondage qui a été effectué par l’université de Michigan a scruté les tendances d’opinion dans quatre pays du Golfe, dont en plus de l’Arabie saoudite, le Bahreïn, le Koweït, et le sultanat d’Oman. Les Emirats arabes Unis ayant refusé d’y faire part.
« Les tendances des citoyens à l’égard des défis sécuritaires différents de ceux exprimés par leurs dirigeants », constate l’étude effectuée entre 2016 et 2016 sur un échantillon représentatif de 4.000 citoyens.
Les personnes sondées ont été dans leur écrasante majorité unanimes pour considérer l’expansion des groupes terroristes à l’instar de Daech et d’Al-Qaïda comme étant en tête des menaces qui les défient : 53% des Omanais et 68% des koweitiens.
Quant à la menace iranienne et de son programme nucléaire, elle est reléguée à la en seconde position aussi bien au Qatar qu’au Koweït avec 23% et 21% respectivement. Dans le sultanat d’Oman, elle n’a raflé que 15% des sondés omanais plus préoccupés par la situation économique et la chute du cours de pétrole. Alors qu’en Arabie, la peur de l’Iran ne== les cœurs que de 25% de la population.
Selon le Foreign Policy, une précédente étude réalisée dans la région du Golfe après le printemps arabe était parvenue à la conclusion selon laquelle la plupart des Arabes avaient des positions négatives à l’encontre de l’Iran, sur les deux plans politique et culturel.
« Mais l’animosité à l’égard de l’Iran et de ses politiques diffère de la peur à son encontre en tant qu’agresseur politique ou militaire éventuel », a toutefois tempéré le média américain.