L’économie saoudienne s’est contractée au deuxième trimestre, comme au premier, selon des statistiques officielles du royaume, affecté par la baisse des prix du pétrole et des réformes difficiles.
Des chiffres de l’Autorité générale des statistiques publiés ce week-end indiquent que le PIB saoudien a baissé de 2,3% au deuxième trimestre, principalement en raison de la faiblesse des prix du brut et d’une baisse de la production.
Au premier trimestre, le PIB s’était contracté de 3,7%.Si la tendance se confirme, l’économie saoudienne devrait se contracter en 2017 pour la première fois depuis la crise financière mondiale de 2008.
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit de son côté une croissance de seulement 0,1% en 2017 en Arabie saoudite.
Le premier exportateur mondial de brut a pris des mesures d’austérité depuis l’effondrement à la mi-2014 de ses revenus pétroliers, qui représentaient plus de 90% des recettes publiques.
Les prix du brut se sont partiellement redressés depuis que les principaux membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des pays non OPEP se sont entendus l’an dernier pour réduire la production de 1,8 million de barils par jour.
Les producteurs ont convenu de prolonger ces réductions jusqu’en mars et l’OPEP discutera le mois prochain lors d’une réunion ministérielle de la possibilité de prolonger de nouveau cet arrangement.
Selon les chiffres officiels, le PIB saoudien du deuxième trimestre a chuté d’un point de pourcentage par rapport à la période correspondante de 2016.
Le royaume a affiché des déficits budgétaires totalisant plus de 200 milliards de dollars au cours des trois derniers exercices et prévoit un déficit budgétaire de 53 milliards de dollars en 2017. Pour financer ces déficits, Riyad a eu recours à des emprunts sur les marchés international et intérieur et retiré environ 245 milliards de dollars de ses réserves.
Source: AFP