Le vice-secretaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a affirmé que « les États-Unis voulaient utiliser à leur profit Daech pour démembrer le Proche-Orient et renverser le pouvoir en Syrie ».
« L’Occident rêvait de disloquer le Proche-Orient par l’intermédiaire de Daech, afin de pouvoir par la suite contrôler la région », a affirmé dans une interview à la chaîne de télévision RT cheikh Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah.
« L’Occident veut que le Proche-Orient se morcelle pour ne former que de petits pays faibles qu’il sera aisé de contrôler. L’Amérique avait l’intention de se servir de Daech contre la Syrie, mais par la suite, ce monstre s’est retourné contre elle et aujourd’hui elle n’a d’autre choix que celui de lui faire face », a-t-il indiqué.
Cheikh Qassem est certain que « la guerre en Syrie a été déclenchée par les États-Unis qui œuvraient en faveur du changement du pouvoir dans le pays. Toutefois, lorsque Washington n’a pas réussi à renverser le président syrien Bachar el-Assad par la force, il a renoncé la confrontation ouverte avec le chef de l’État syrien ».
« Ils [les Américains, ndlr] savent que Daech présente pour eux une menace tout aussi grande que pour le peuple syrien », a-t-il constaté.
Cheikh Qassem a noté que « le Hezbollah considérait toute tentative de renversement de Bachar el-Assad comme visant les intérêts de la Syrie ».
Et de conclure: « Nous ne pouvons l’accepter. Le peuple a réélu en temps de guerre Bachar el-Assad comme président légitime. Le président doit être élu par les citoyens du pays et non par des États étrangers ».
Source: Divers