Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a salué « la grande victoire contre Daech à Mossoul », estimant que « ce n’est pas seulement une victoire pour le peuple irakien mais pour tous les peuples qui ont pâti » avec ce groupe wahhabite terroriste.
S’exprimant lors d’une intervention télévisée, diffusée en direct par plusieurs chaines libanaises, dont la télévision al-Manar, S. Nasrallah a énuméré les facteurs de cette victoire « dont il faut tirer les leçons pour l’avenir pour protéger cette victoire », d’après ses termes. Il les attribue tous à la volonté du peuple irakien et personne d’autre.
Il a cité entre autre, le décret religieux de la haute référence religieuse en Irak, le grand ayatollah Ali Sistani, qui a appelé toutes les composantes du peuple irakien à combattre Daech, lorsque celui-ci s’est emparé en 2014 des deux tiers du territoire irakien.
Selon le numéro un du Hezbollah, l’unité du peuple irakien, toutes communautés et tribus confondues a aussi joué un rôle décisif dans cet exploit. Saluant plus précisément « les religieux et les dirigeants sunnites qui ont joué un rôle important pour faire avorter la zizanie laquelle voulait présenter le conflit comme étant entre Sunnites et Chiites »
« Le fait de ne pas avoir écouté les voix de l’étranger qui voulait faire désespérer aussi les Irakiens en leur suggérant qu’ils ne pourront pas lutter contre Daech », constitue selon S. Nasrallah l’un des facteurs de cette victoire. Son éminence a rappelé les positions des responsables américains qui avaient, au lendemain de l’invasion de Daech prévu des dizaines d’années pour l’éradiquer. « C’était claire qu’ils parlaient au nom de leurs propres intérêts et non ceux du peuple irakien », a-t-il commenté. Rappelant aussi que c’est bien l’ancienne administration américaine qui avait créé ce groupuscule terroriste.
Selon lui, celle-ci n’a rallié la lutte contre Daech que pour confisquer au peuple irakien son exploit s’arroger l’exploit de l’avoir vaincu
Le SG du Hezbollah n’a certes pas oublié de rendre hommage à la République islamique d’Iran qui « a accouru pour prêter main forte au peuple irakien, via entre autre les gardiens de la révolution ».
Sur les questions libanaises internes, S. Nasrallah s’est arrêté sur la question du vote de la loi électorale. Mais il s’est attardé sur celle de la présence des réfugiés syriens au Liban, qui est « devenue un fardeau aussi bien pour les Libanais que pour les Syriens aux mêmes », en appelant le gouvernement libanais à négocier leur retour avec le gouvernement syrien, « à condition que ce soit toujours un retour volontaire et non obligatoire ».
S. Nasrallah a achevé son discours en évoquant la situation explosive dans le sud du Jurd de Aarsale où sévissent encore des groupes terroristes qui menacent le Liban. Là aussi, il a appelé le gouvernement libanais à assumer ses responsabilités pour en finir avec ces groupes, avertissant que c’est la dernière fois qu’il évoque ce sujet.
Ci dessous les idées principales du discours
Comprendre l’évènement
Les sujets que je vais aborder sont : tout d’abord la victoire de Mossoul. Ensuite j’évoquerai quelques thèmes sur la situation libanaise interne : en l’occurrence la situation qui prévaut après le vote de la loi électorale, le dossier des immigrés syriens et celui du sud de Aarsale
Devant l‘événement grandiose dont nous avons été témoin, celui de Mossoul, je voudrais non seulement pour exprimer les félicitations mais pour s’arrêter pour le comprendre de façon rapide ce qui s’est passé pour en tirer les leçons, car il y va non seulement de l’avenir de l’Irak, mais aussi du destin des peuples de la région, de leurs Etats et de la nation toute entière.
Nul doute que la victoire annoncée par le Premier ministre et commandant des forces armées irakiennes D, Haydar al-Abadi est une victoire grandiose et très importante
Elle s’inscrit dans un contexte d’accumulations en hausse, après des victoires contre Daech dans de nombreuses provinces irakiennes…
De quoi nous ramener aux premiers jours de la confrontation, lors l’expansion entreprise par Daech à tel point qu’il était arrivé à proximité de la capitale Bagdad…
La crise a été très pénible pour les irakiens qui se sont retrouvés confronté à une discorde d’une grande dangerosité
La confusion, le désespoir, la perdition régnait … Il était difficile de comprendre ce qui se passait
Sans tarder il y a eu, souvenons-nous, la promulgation du décret religieux du grand ayatollah Ali Sistani qui dictait qu’il est du devoir de quiconque étant capable de porter les armes pour combattre Daech, assurant que celui qui est tué dans cette bataille est un martyr…
Cette fatwa et cet appel historique pour tous les irakiens a été le début de cette belle victoire, son entrée, son origine, sa prémisse…
Pourquoi accorder autant d’importance à cette fatwa ?
Car elle a sorti les Irakiens de leur torpeur, de leur confusion. Ils étaient dans la déroute et ne savaient pas quoi faire…
Le décret a tranché les choses et mis fin à la confusion.
La deuxième chose est que le décret a défini qui est l’ennemi : Daech qu’on appelait l’Etat islamique en Irak et au Levant et que certains ont réellement cru qu’il était ainsi alors que d’autres ont cru qu’il faisant partie du printemps arabe.
Troisièmement : il a fait assumer la responsabilité à tous les Irakiens toutes communautés confondues. Même s’il s’agit d’un décret religieux, mais il exprime la position nationale par excellence..
Quatrièmement : il a élevé le plafond de la confrontation. Il est parvenu à mobiliser tout le peuple irakien. Et la réponse de celui-ci a été d’une grande ampleur, ce qui a donné un grand push à l’armée irakienne dans tous ses rangs. Des centaines de milliers d’Irakiens se sont portés volontaires ce qui a formé les forces du Hachd al-Chaabi, lequel s’est mis au côté des forces armées irakiennes auxquelles il appartient maintenant…
Après cette fatwa, l’interaction est venue du gouvernement irakien qui était alors présidé par M. Maliki, et s’est poursuivie avec le gouvernement de M. Abadi et tous les appareils de l’Etat, sans oublier l’interaction de nombreuses références religieuses en Irak et à l’extérieur, aussi bien de la part des sunnites que des chiites…
L’aide de la RII.. la particpation du peuple
Il y a eu aussi comme facteur de la victoire la position décisive de la République islamique d’Iran et à la tête celle du guide suprême l’imam Khamenei pour soutenir la référence religieuses et le gouvernement irakien. Sans oublier les Gardiens de la révolution qui ont accouru à Bagdad pour offrir toute l’aide nécessaire
Mais c’est surtout la participation populaire des différentes familles et tribus irakiennes, venues de toutes les différentes régions, qui est la réelle puissance et la vraie valeur de cet mouvement
Ce qui a abouti à la grande mutation, à l’incarnation morale, religieuse, nationale historique et ce dans un contexte régional et international qui renoncé à l’Irak et à son peuple, alors que faisaient rage les complots concoctés par les superpuissances internationales et les puissances régionales qui avaient fondé, financé, et facilité la tache de Daech pour lancer sa bataille contre les irakiens..
Les facteurs de la victoire
Qu’ont fait les Irakiens pour réaliser cette victoire: à ce stade je voudrais décrire ce qui s’est passé, afin qu’ils puissent en tirer les leçons adéquates, et ajouter cette expérience à toutes les autres, en Palestine, au Liban en Syrie…
Les Irakiens ont pris la décision de la confrontation et celle de prendre en main leur avenir. Ils n’ont pas attendu la Ligue arabe, ni la conférence islamique, ni l’Occident ni les Etat unis ni les pays de la région. Ils ont misé sur le peuple irakien et personne d’autre…
Deuxièmement : ils se sont tous unis autour de ce choix national dans leur différentes institutions communautés religieuses et raciales. Je voudrais aussi rendre hommage aux religieux et dirigeants sunnites. Alors que certains ont œuvré pour présenter le conflit come étant entre sunnites et chiites, comme en Syrie, au Liban comme au Yémen, ils ont contribué à faire avorter la zizanie.
Celui qui a torpillé cette zizanie a été la position sincère et brave des leaders sunnites en Irak. Ils ont donné à ce combat sa véritable dimension, celle de la lutte contre des terroristes takfiristes…
Autres facteurs de victoire, cette constance et persévérance qui se sont manifestées sur le terrain, et qui font preuve d’un grand courage, surtout au début de la lutte. Il y a eu des sacrifices héroïques, des milliers de martyrs et de blessés…
L’endurance du peuple irakien à tous les niveaux, non seulement sur le plan militaire, mais aussi sécuritaire et économique, a été inégalable…
Autre facteur de force a été de ne pas avoir écouté les voix qui viennent de l’extérieur : c’est une question que tous les peuples devraient prendre en considération
Les forces étrangères avaient pour but de décourager les Irakiens, en leur disant qu’ils ne parviendront pas à affronter Daech.
Et le fait de ne pas avoir misé non plus sur les étrangers…
Sur cette question : au début les Américains et l’OTAN s’étaient contentés d’une position de spectateur alors que les Irakiens combattaient presque sans armes
Les responsables américains, les présidents et les secrétaires d’état avaient dit que la bataille contre Daech nécessitait 30 ans. Le délai le plus bas préconisé a été 10 ans, alors que ceux qui connaissent Daech , savent très bien que son éradication n’a pas besoin de plusieurs années.
Le fait d’avoir fixé ce nombre d’années montrait très bien que Daech devait être exploité pour les intérêts de l’hégémonie américaine et israélienne.
Finalement ce n’est que lorsque les combats en étaient aux phases finales que les américains ont fourni une certaine aide, dont il faut aussi déterminer la réelle ampleur.
Certains médias veulent montrer que ce qui se passe à Mossoul est un exploit américain alors qu’il est purement irakien
Dans les discours de Trump, il rappelle les aveux d’anciens responsables l’administration démocrate et de Mme Clinton qui ont révélé qu’ils ont fondé, formé et financé Daech et que les frontières lui ont été ouvertes via la Turquie et la Jordanie..
Lorsque les US sont venus donner un coup de main, ce n’était certes pas pour les mêmes raisons des Irakiens… Ils voulaient être partenaires de la victoire dont les prémisses commençaient à se faire sentir…
Tout ce qui s’est passé, tous ces facteurs devraient être étudiés profondément pour en tirer les leçons pour l’avenir.
La décision nationale des Irakiens, leur unité, leur participation, l’obéissance à la référence religieuse, les sacrifices consentis,…, ont été facteur de cette victoire
Une démarche qui devrait se poursuivre
A la lumière de tout cela, nous adressons nos félicitations a la grande référence religieuse de Sayed Ali Sisitani, à tous ceux qui ont soutenu ce décret, à tous les responsables irakiens et plus précisément au Premier ministre irakien, a toutes les appareils de l’Etat, sécuritaires, de l’armée, du Hachd al-Chaabi, et à tout le peuple irakien opprimé et fait preuve de tant de patience, et dont le sang a vaincu l’épée…
Nous félicitons tous ceux qui soutenu l’Irak à leur tête, la République islamique d’Iran et à l’imam Khamenei.
Cette victoire n’est pas seulement pour les Irakiens, mais tous les peuple qui ont pâti avec le terrorisme et ceux qui ont été menacés par le terrorisme…
La libération de Mossoul constitue l’une des démarches les plus importantes pour éradiquer le projet de Daech, et dont Mossoul est la capitale de ce califat présumé et à partir de laquelle le projet takfiriste devait s’étendre dans toute la nation musulmane.
Imaginez ce qui aurait pu se passer il y a 3 années, si les Irakiens ne s’étaient pas révoltés, dans leurs différentes communautés ?
Mais cette démarche devrait se poursuivre.
Nous espérons que les frères irakiens, les leaders et dirigeants, les gouvernements, les dirigeants de partis politiques et le peuple ne se contenteront pas de la victoire de Mossoul et que leur priorité restera celle de purifier la terre sainte de l’Irak de cette présence terroriste qui souille leur sol. Il faut déraciner définitivement cette organisation terroriste criminelle. D’aucuns vont essayer de détourner les Irakiens de cette priorité vers d’autres priorités moins importantes. Il faudra se méfier. Seulement en poursuivant la lutte contre Daech que cette victoire de Mossoul sera protégée.
Nous voyons qu’en Syrie aussi, la lutte contre Daech se poursuit et réalise d’importants exploits sur plusieurs fronts, simultanément avec ce qui se passait en Irak.
C’est lorsque nous combattons chacun de notre côté, mais d’une façon simultanée avec les autres, que nous pourrons réaliser la victoire définitive
Aujourd’hui les peuples de la région sont face à une occasion historique, fournie par les sacrifices des peuples syrien et irakien et il faut profiter de cette occasion avant que Daech ne sorte de nouveau des décombres
Il ne faut pas oublier que des choses horribles sont arrivées à Mossoul : un groupe qui a pris en otage la population, comme bouclier humain, qui a tué ceux qui voulaient s’enfuir, que ce soit des femmes ou des enfants. Ceci est un phénomène vraiment singulier dans notre histoire.
Activer le travail gouvernemental
Sur le dossier libanais, premièrement : après le vote de la loi électorale, la position du Hezbollah était claire. Nous sommes face a une réelle occasion pour les prochaines élections. Je voudrais répondre à certaines polémiques… Nous sommes avec la poursuite de ce gouvernement, pour lui donner l’occasion de mettre à exécution les priorités, surtout celles liées aux intérêts des gens…
Nous soutenons tout ce qui a été décidé lors de la rencontre de Baabda, et de la carte de route qui en a découlé.
Il faut réactiver le travail gouvernemental et parlementaire et voter la budget de l’état et décréter la hausse des salaires, une hausse qui ne devrait pas être financée par les pauvres.
Les réfugiés devraient retourner en Syrie, volontairement
Deuxièmement : la question des immigrés ou des réfugiés syriens et la controverse qui en a découlé au pays
Aujourd’hui, les déclarations devraient être comprises d’une façon différente que dans le passé…
Les immigrés sont déployés sur la totalité de territoire libanais. Du coup, le fardeau est porté aussi bien par les Syriens eux-mêmes que par les Libanais.
Aujourd’hui, tous les Libanais souffrent de ce dossier dans se différentes dimensions, sécuritaires, économiques, celles de l’emploi entre autre… raison pour laquelle on doit trouver une solution à ce dossier…
Dans la passé, on s’est demandé pourquoi le Hezbollah devrait le prendre à charge. Sachez que c’est le gouvernement libanais qui devrait s’en charger et devrait négocier avec le gouvernement syrien pour œuvrer de concert pour le retour des immigrés syriens.
Hélas, cette affaire a pris une dimension politique.
D’aucuns ont refusé que le gouvernement libanais discute avec le gouvernement syrien, sous prétexte qu’il lui accorderait une certaine légitimité.
Le gouvernement syrien a des ambassadeurs et des représentations diplomatiques dans la plupart des pays du monde entier, en plus de leur représentant à l’ONU. Certains négocient avec le pouvoir syrien en catimini et d’autres publiquement.
Le gouvernement syrien n’a pas besoin de la légitimité que pourrait lui accorder les Libanais… même l’opposition syrienne négocie avec le gouvernement syrien
Ces allégations n’ont aucun fondement.
D’aucuns ont dit qu’ils refusaient le retour des immigrés syriens parce qu’ils allaient emmenés en prison..
Des milliers sont revenus chez eux, selon les chiffres de l’Onu depuis 2016. Sont-ils revenus vers les prisons ?
Ils ont dit qu’il ne faut pas les contraindre au retour. Personne n’a dit cela non plus. Nous parlons du retour volontaire exclusivement. Un grand nombre de Syriens voudraient revenir de leur plein gré. Pas question de contrariété.
Parmi les prétextes fournis pour refuser cette proposition est celle que la négociation accordera un rôle supplémentaire au Hezbollah. C’est faux. Nous ne voulons pas prendre la place du gouvernement. Sauf s’il se désiste d’assumer ses responsabilités.
Pour des raisons humaines, sociales, économiques, le retour des immigrés est un intérêt aussi pour les Syriens que pour les Libanais.
Soumettons ce sujet au débat national. Il ne faut pas l’interdire une fois pour toute.
J’ai lu les propos d’un député du courant du Futur lequel avance une considération économique pour garder les réfugiés syriens au Liban : celle d’obtenir de l’aide des organisations internationales pour le Liban.
Il n’est pas permis de faire perdurer cette tragédie en échange d’une aide internationale.
Nous avons vu comment les déplacés du quartier al-Waer à Homs ont commencé à rentrer chez, alors qu’ils s’étaient installés dans les régions proches de la Turquie, parce que la situation sécuritaires s’était établie et qu’ils n’étaient pas inquiétés…
Jurd de Aarsale: c’est la dernière que j’évoque ce dossier
Sur la dernière question sécuritaire a Aarsale, je voudrais d’abord rendre hommage à l’armée libanaise, et les forces de sécurité compétentes pour les efforts déployés pour préserver la situation sécuritaire dans notre pays.
Sachez que la sécurité au Liban n’est pas due au fait que Daech ou le front al-Nosra ne veulent plus perpétrer des attentats au Liban. Il y a eu des efforts immenses qui ont été consentis pour découvrir les réseaux de terroristes, dont les derniers s’abritent dans les camps de réfugiés.
Ce qui se passe dans le jurd de Aarsale qui est entièrement assiégé a allégé ces dangers mais ne les élimine pas définitivement.
Il s’avère jour après jour, qu’a l’intérieur de la localité de Aarsale il y a encore des gens qui mènent des réseaux terroristes de kamikazes et préparent des attentats terroristes avec des ceintures piégées… Il faut à tout pris trouver un règlement à cette question
Dans le jurd, la menace de ces terroristes subsiste, et l’Etat libanais doit en finir une fois pour toute.
Jamais nous ne faisons quoique ce soit lorsque l’Etat libanais assume ses responsabilités.
Mais je crois que la question est arrivée au point de non retour. C’est la dernière fois que je parle du jurd de Aarsale. En fin de compte ceux qui s’y trouvent sont une menace à tout moment, pour toutes les régions libanaises, et même pour le camp des réfugiés qu’ils transforment en siège et en dépôts de leurs armes, et prennent les habitants comme bouclier humains, au cœur desquels ils sont prêts à se faire exploser.
Il est temps d’en finir avec cette menace. C’est la dernière chance pour en finir avec les groupes terroristes… Il nous reste très peu de temps pour parvenir à une solution…
Ils savent très bien, à la lumière de tout ce qui se passe dans la région depuis Mossoul, en passant par la Badia syrienne, Deir Ezzor et Raqqa, que les choses sont désormais mures.
Mais certains au Liban voudraient que les libanais de cette région vivent toujours dans l’insécurité.
Hélas il y a des gens qui sous-estiment ce qui s’est fait à Mossoul et en Syrie : je leur réponds en les interrogeant : le Liban aurait-il pu résister à ces groupes terroristes s’ils n’avaient pas été combattus là-bas ?
L’autorité libanaise se devrait d’assoir son emprise sur la totalité du sol libanais. C’est la dernière fois que j’évoque ce sujet.
Fin du discours