Une source militaire éminente a déclaré que l’armée libanaise contrôle 375 km des frontières communes avec la Syrie, affirmant que les miliciens armés dans le jurd de l’Est quitteront la région par la force ou par la négociation.
S’exprimant au journal libanais al-Akhbar, cette source a écarté la possibilité d’une guerre israélienne, malgré les multiples menaces proférées dernièrement par l’ennemi.
Pas d’attaque israélienne contre le Liban
Et pour calmer les esprits, la personnalité éminente précitée a rassuré que les festivités estivales se tiendront dans toutes les régions du pays, ajoutant que des mesures de sécurité ont été prises pour faire face à tout attentat terroriste.
« Le Hezbollah n’a pas intérêt à entreprendre une quelconque action pouvant provoquer une guerre, ni Israël non plus n’a intérêt à attaquer le Hezbollah et le Liban », a-t-il dit, précisant qu’une guerre pareille provoquera de lourdes pertes.
Selon lui, « Israël réalise que le Hezbollah mène une guerre d’usure en Syrie , alors que la situation au Yémen est en voie de règlement. De plus les Américains empêcheront une quelconque offensive israélienne contre le Liban, parce qu’ils soutiennent fermement la stabilité du pays ».
« Mais, en cas d’attaque militaire israélienne contre le Liban, l’armée sera la première à y faire face comme ce fut le cas en 2006, parce qu’Israël est un pays ennemi. De plus, si Israël attaque l’armée et ses postes, celle-ci ripostera avec les moyens disponibles », a-t-il ajouté.
Le Liban ne fera pas partie des alliances
Après le sommet de Riyad, et les propos sur la formation d’une force arabe conjointe, des interrogations se posent sur la participation du Liban dans une alliance pareille. La source militaire assure que le Liban « ne sera pas membre dans cette alliance, ni dans l’alliance internationale, mais il participe aux réunions internationales parce qu’il est partenaire dans la lutte contre le terrorisme. Le Liban est le premier pays à avoir combattu les groupes terroristes, et l’armée les a confrontés depuis des années et continue de mener des attaques contre eux. Mais la décision politique au sujet de la participation dans une quelconque alliance sera prise par le pouvoir politique ».
Les miliciens doivent quitter le jurd
Interrogé si l’armée allait occuper les positions évacuées par le Hezbollah dans l’Anti-Liban, la même source militaire a répondu au journal al-Akhbar : «L’armée construira des positions selon le besoin logistique ».
Et de révéler que l’armée contrôle actuellement 375km de la frontière libano-syrienne au nord et à l’Est. « Même si l’armée contrôle désormais la région s’étendant de Tfeil à Aarsal, le problème des jurd et des miliciens qui y sont déployés persiste. Ce problème est en voie de règlement. L’armée contrôle la zone sur terre et dans l’air. Soit les miliciens quittent par la force, soit par les négociations », a-t-il fait valoir.
« Dans ce contexte, les arrestations, perquisitions et les frappes aériennes de l’armée ont resserré l’étau sur les miliciens, désormais bloqués et paralysés. L’évacuation complète du jurd est une question de temps, mais le problème du camp qui regroupe dix mille réfugiés syriens demeure primordial. L’armée tente de mettre les civils à l’abri de toute frappe militaire », a conclu ladite source.
Traduit du site al-Akhbar
Source: traduit du site al-Akhbar