Les Etats-Unis ont annoncé avoir bombardé ce jeudi 18 mai un convoi lié au pouvoir syrien près de la frontière jordanienne.
Un responsable américain de la Défense a indiqué pour l’AFP que le convoi bombardé « n’a pas répondu » aux avertissements visant à l’empêcher « de s’approcher trop près de forces de la coalition à At-Tanf », un camp de miliciens syriens soutenus par les Etats-Unis et leurs alliés, a indiqué ce responsable.
Il s’agit selon lui d’un incident ponctuel qui n’indique pas de changement dans la stratégie de la coalition qui ne combat que les jihadistes en Syrie.
« Nous n’avons pas frappé tout le convoi, seulement certains véhicules de tête », a par ailleurs précisé ce responsable américain.
Avant le bombardement, les avertissements ont été donnés notamment via la ligne de communication spéciale mise en place avec la Russie, pour éviter les incidents entre avions russes et avions de la coalition dans le ciel de la Syrie, selon ce responsable.
Pour tenter d’arrêter le convoi, les avions ont fait également « une démonstration de force » et ont procédé à « des tirs d’avertissement », a-t-il affirmé.
« Nous ne sommes pas sûrs qu’il s’agisse de forces syriennes, mais c’était en tout cas des forces travaillant clairement avec les Syriens », a-t-il ajouté.
Les rebelles d’At-Tanf ont été la cible de plusieurs attaques ces derniers mois.
En juin 2016, des avions russes avaient bombardé le site, selon des informations du Wall Street Journal.
Début avril 2017, l’EI avait attaqué la base avec un véhicule piégé et un groupe d’assaut d’une trentaine de kamikazes. L’attaque avait été repoussée avec l’aide des forces de la coalition.
Source: Avec AFP