La jeune révoltée palestinienne à la chevelure blondre d’or et aux yeux bleus clairs Ahed Al-Tamimi s’est de nouveau fait remarquer ces derniers temps, en affrontant à cor et à cri les soldats de l’occupation israélienne.
Ses images vidéo ont fait de nouveau un bug sur la Toile alors qu’elle menaçait des militaires israéliens qui perquisitionnaient la maison de ses parents dans le village de Nabi Saleh, à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
« Sortez dehors espèce de chiens, que faites-vous dans ma maison », leur a-elle crié, leur demandant d’arrêter de la prendre en photos ou en vidéo. Selon les images postées sur la Toile, les soldats israéliens entraient chez elle, Smartphones à la main, et elle, menaçait de les leur casser s’ils continuent de le faire.
On ne comprend pas très bien pourquoi cette perquisition armée de Smartphones. Serait-ce pour prendre en photo sa beauté. Malgré elle, comme c’est toujours le cas avec les Palestiniens …
Ahed a été remarquée une première fois en 2013, Avec ses tresses blondes ,lors d’une manifestation organisée dans son village contre l’occupation.
Plus est-il qu’elle a piqué un grand coup de colère contre le soldat qui a capturé son petit frère. Elle l’avait attaqué, ainsi que ses proches , le mordant, le tirant dans tous les côtés, lui ôtant sa cagoule, pour dégager son frère de ses bras.
Dans une occasion suivante, on l’a vue se diriger vers les soldats israéliens, criant contre eux, et les menaçant, le poing en l’air.
Dans sa voix stridente sonne un courage qui ne laisse échapper aucun brin de peur.
« Tu n’a pas peur lorsque tu menaces les soldats israéliens de les frapper », lui a-t-elle demandé une journaliste d’une télévision libanaise al-Jadid TV en 2015, alors qu’elle était en visite à Beyrouth.
« Si bien sur que j’ai peur, mais ma volonté surpasse ma peur. Ce qui ne m’empêche pas de défendre ma terre », lui a-t-elle répondu.
Au fur et à mesure qu’elle grandissait, elle est devenue une militante à part entière pour la cause palestinienne. Elle participe chaque vendredi à la manifestation hebdomadaire organisée dans son village pour réclamer la fin de l’occupation israélienne.
Elle a aussi créé un site d’information dans lequel elle publie ses photos et celles de son village pour que les Palestiniens de la diaspora les voient et « comprennent très bien ce qui se passe », à l’intérieur de la Palestine occupée.
Pour elle, l’image est « une puissante arme pour montrer la vérité ». Une arme qu’elle semble savoir très bien manier, avec ses boucles blondes qui s’envolent dans le vent, le drapeau palestinien à la main.
« La Résistance est quelque chose de grandiose que nous pouvons faire parce qu’elle illustre pour l’occupation que nous sommes toujours là, en Palestine, et que la Palestine nous importe et que nous ne l’oublierons jamais », a-t-elle aussi dit, lors de son passage au Liban.
Rarement dans les photos qui lui ont été prises, on ne voit de sourire sur son jeune visage. C’est comme si elle portait la cause palestinienne sur le dos. C’est comme si elle était prête à tout et disposée à aller au bout pour réaliser le rêve de sa vie, celui de « voir la Palestine libre »..
« Je sais que la Palestine sera libérée, mais non sans sacrifice. Et il y aura des martyrs. Il se peut que je sois l’une d’entre eux. Je n’ai pas peur qu’ils me tirent dessus, parce que la Palestine le mérite ». Ses mots ne peuvent êtres plus clairs.
Source: Divers