En réponse au président turc qui s’était interrogé sur les soutiens dont bénéficiaient les Hachd al-Chaabi, sur la chaîne qatarie Al Jazeera, le porte-parole des forces de mobilisation populaire d’Irak a souligné que la politique régionale de l’Iran était claire et que Téhéran soutenait légalement Bagdad dans sa lutte contre le terrorisme.
Lors d’une allocution télévisée, Ahmad al-Assadi a déclaré que Recep Tayyip Erdogan s’en prenait sans ambages à la souveraineté de l’Irak. Le Premier ministre irakien al-Abadi a réagi aux propos du président turc, l’exhortant à ne pas s’ingérer dans les affaires irakiennes.
« L’Irak est un pays démocratique élu par le peuple et personne n’a le droit de s’ingérer dans ses affaires intérieures, a lancé al-Assadi. L’Irak et la Syrie paient déjà suffisamment le prix de l’incursion de Daech sur leur territoire. »
Évoquant les positions des autorités irakiennes, il a indiqué que Téhéran soutenait Bagdad dans la lutte antiterroriste, dans un cadre totalement légal.
Erdogan a considéré les Hachd al-Chaabi comme une organisation terroriste, ce qui a suscité l’indignation du peuple, du ministère des Affaires étrangères, de Haïder al-Abadi et des partis irakiens.
Le 13 juin 2014, l’ayatollah Sayed Ali Sistani a appelé au jihad contre Daech et des milliers de volontaires ont rejoint alors les Hachd al-Chaabi.
Aux côtés de l’armée irakienne, cette coalition populaire a participé à de nombreuses opérations pour la libération des régions occupées par les terroristes.
Hormis la Turquie, l’Arabie saoudite et « Israël », aucun pays n’a nié le rôle positif joué par les Hachd al-Chaabi dans la guerre contre le terrorisme.
Source: Avec PressTV