Selon la propre définition des pays de l’OTAN, étalée en long et en large dans les grands médias et remise à jour à chaque attentat, la raison d’être des terroristes est d’utiliser tous les moyens, parfois au prix de leur vie, pour tuer et massacrer des innocents.
Ainsi, après chaque tuerie aveugle touchant des innocents, la première idée qui s’impose aux médias est qu’il pourrait s’agir d’un acte terroriste, et ce, quel que soit l’endroit du monde où cela se passe, sauf en Syrie où tout est inversé. Et alors, bizarrement, les terroristes qui, dans les discours des responsables des pays de l’OTAN et dans leurs médias, sont capables de tout, seraient incapables d’utiliser des armes chimiques. Leur conscience ou leur morale le leur interdit, sans doute…
S’il n’y avait autant de victimes derrière les attaques et les false flag en Syrie, il y aurait de quoi s’étrangler de rire devant la manière dont les médias occidentaux traitent la guerre au Moyen-Orient. Selon eux, bien que Bachar Al Assad dispose d’une armée aguerrie soutenus par des alliés puissants, celui-ci ne pense qu’à occire son peuple de manière sournoise en détruisant les hôpitaux ou en étouffant des civils inoffensifs avec des gaz chimiques. Et pour nous le prouver, ils nous montrent les productions vidéos des Casques Blancs, qui avaient mystérieusement disparu d’Alep après sa libération, et qui réapparaissent comme par enchantement pour filmer des scènes de sauvetage de victimes parmi lesquelles ne figure curieusement aucun terroriste (ils ne doivent savoir sauver que des enfants).
En Syrie, les vidéos des Casques Blancs et les témoignages suffisent pour accuser Bachar Al Assad ou la Russie, alors que pour Mossoul, les bavures de la coalition dirigée par les Etats-Unis nécessitent des enquêtes qui, pour être crédibles, doivent nécessairement être menées par ceux-là mêmes qui sont largué les bombes mortelles. En Syrie, seule l’émotion doit compter avec les bons d’un côté (les terroristes), et un méchant de l’autre (Assad). On ne sait comment les médias occidentaux et leurs patrons arrivent à concocter leur salade, mais pour eux, plus les terroristes commettent de crimes, plus grande est la culpabilité de Assad. Car il faut qu’il soit un monstre pour pouvoir déclencher contre lui la guerre d’envergure tant attendue par Israël.
Source: Réseau international