La querelle judiciaire autour de la démarcation de la frontière saoudo-égyptienne se poursuit. Selon le site Youm7, la Cour égyptienne des affaires urgentes a invalidé dimanche la décision prise en janvier dernier par la Cour administrative égyptienne, qui avait qualifié d’illégal l’accord sur la démarcation de la frontière maritime avec l’Arabie saoudite et qui prévoyait la cession de deux îles situées en mer Rouge à Riyad.
Depuis presqu’un an déjà, la société égyptienne suit la procédure judiciaire portant sur la délimitation contestée de la frontière maritime entre les deux pays.
La décision du gouvernement égyptien de céder les îles de Sanafir et de Tiran, situées en mer Rouge, à l’Arabie saoudite, a suscité de vifs débats au sein de la société égyptienne, qui se sont cristallisés au niveau des institutions du pays.
En effet, les tribunaux de différentes instances sont en désaccord quant à la légalité de cet engagement.
En avril dernier, pendant la visite du roi saoudien Salmane, le Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait annoncé qu’il envisageait de transmettre à Riyad les îles de Sanafir et de Tiran.
Le jugement de dimanche intervient alors que les relations entre l’Égypte et l’Arabie saoudite connaissent un léger dégel après plusieurs mois de désaccords au sujet de dossiers régionaux comme la Syrie ou le Yémen.
En mars, le géant saoudien Aramco a ainsi repris ses premières livraisons de pétrole vers l’Égypte après une suspension de plusieurs mois.
Avec Sputnik + PressTV