L’Observatoire syrien des droits de l’homme a documenté deux massacres survenus le 14 mars dans les villes de Lattaquié et de Tartous, qui ont coûté la vie à 24 civils, dont la majorité sont des Alaouites.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a également recensé des massacres dans les provinces de Tartous, Lattaquié, Hama et Homs, qui ont coûté la vie à 93 civils, dont la majorité sont des Alaouites, le 13 de ce mois.
L’OSDH a constaté que « le nombre de victimes civiles continue d’augmenter sur la côte syrienne depuis le 6 mars, suite aux attaques lancées par des groupes armés locaux contre les forces de sécurité et les unités du ministère de la Défense. Cette escalade a conduit à une intensification militaire généralisée qui a coûté la vie à 1 500 civils à ce jour ».
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a mis en garde « contre la pratique consistant à enterrer les victimes dans des fosses communes sur la côte syrienne », soulignant « la crainte que ces fosses puissent devenir du matériel de propagande qui sera ensuite exploité pour promouvoir des récits qui servent des agendas politiques et humanitaires, accusant les soi-disant vestiges du régime de commettre des crimes de guerre ».
L’OSDH a averti que « cette affaire menace les droits des victimes et de leurs familles, et obscurcit la vérité sur la perpétration de massacres de masse contre des membres sans défense de la confession alaouite ».
L’OSDH a fait état de « violations des droits de l’homme commises par les forces de sécurité, le ministère de la Défense et ses forces auxiliaires, notamment des exécutions sommaires, des déplacements forcés et des incendies de maisons, en l’absence de toute mesure de dissuasion légale ».
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a présenté des demandes internationales et locales, appelant « les autorités syriennes à demander des comptes aux personnes impliquées dans les meurtres », avertissant que « l’impunité menace la stabilité de la société dans l’ère post-régime ».
L’OSDH a appelé « la communauté internationale à enquêter d’urgence sur ces violations et à envoyer des équipes de documentation indépendantes ».
Source: Médias