Le mouvement de résistance yéménite Ansarullah a annoncé, le mardi 11 mars, qu’il va reprendre ses attaques contre les navires israéliens traversant la mer Rouge, la mer d’Arabie, le détroit de Bab al-Mandeb et le golfe d’Aden.
« Cette interdiction restera en vigueur jusqu’à ce que les points de passage vers la bande de Gaza soient rouverts et que l’aide humanitaire, y compris la nourriture et les fournitures médicales, soit autorisée à entrer », a déclaré Ansarullah dans un communiqué envoyé par email mercredi, ajoutant que l’interdiction prendrait effet immédiatement.
Cette annonce intervient après l’expiration de leur ultimatum concernant l’acheminement de l’aide vers la bande de Gaza.
Vendredi dernier, le chef d’Ansarullah, Abdel-Malek al-Houthi, avait prévenu que le groupe reprendrait ses opérations navales contre ‘Israël’ si ce dernier ne levait pas le blocage de l’aide humanitaire vers l’enclave palestinienne dans les quatre jours.
Depuis le début de la guerre génocidaire israélienne contre Gaza, le mouvement de résistance yéménite a tiré des dizaines de missiles et de drones en direction de l’entité sioniste et visé les navires liés à ‘Israël’ en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Au cours de cette période, la résistance yéménites a coulé deux navires, en a saisi un autre, obligeant les entreprises à se réorienter vers des trajets plus longs et plus coûteux autour de l’Afrique australe.
Ces opérations ont eu de graves répercussions sur l’économie israélienne, contribuant à une hausse significative des prix des produits de base consommés par les colons.
Ansarullah avait cessé ses opérations après l’entrée en vigueur d’un fragile cessez-le-feu à Gaza le 19 janvier.
Le 2 mars, ‘Israël’ a annoncé sa décision de bloquer l’entrée des camions d’aide humanitaire à Gaza alors que l’impasse sur la prolongation du cessez-le-feu s’intensifiait.
Le département d’État américain a annoncé début mars l’ajout d’Ansarullah à la liste des « organisations terroristes étrangères » des États-Unis, comme l’avait demandé le président Donald Trump.