La vice-premier ministre belge a déclaré, le vendredi 15 novembre, que des sanctions de l’UE à l’encontre d’Israël devaient être imposées sans délai, souscrivant à la proposition du chef de la politique étrangère de l’Union européenne de suspendre le dialogue politique avec Tel-Aviv, en raison de la guerre contre la Bande de Gaza.
« Les sanctions de l’UE contre Israël ne peuvent plus attendre. Nous ne pouvons pas continuer à assister au désastre de Gaza », a déclaré Petra de Sutter sur X.
« Je souscris personnellement à l’appel de Josep Borrell de suspendre le dialogue politique et d’imposer une interdiction à l’échelle de l’UE sur l’importation de produits provenant de colonies illégales », a-t-elle ajouté.
Ses déclarations interviennent après que Josep Borrell a proposé de suspendre officiellement le dialogue politique avec ‘Israël’, en raison de son mépris du droit international dans la Bande Gaza.
« Après un an d’appels ignorés par les autorités israéliennes concernant le respect du droit international dans la guerre de Gaza, nous ne pouvons pas continuer à faire comme si de rien n’était », a déclaré Josep Borrell.
Et d’ajouter : « C’est pourquoi j’ai proposé aux États membres de l’UE d’interdire les importations en provenance des colonies illégales et de suspendre le dialogue politique avec Israël. Nous discuterons de ces mesures lors du Conseil des affaires étrangères la semaine prochaine ».
Le dialogue politique fait partie d’un accord plus large sur les relations entre l’UE et ‘Israël’, entré en vigueur en juin 2000. Une suspension devrait être approuvée par l’ensemble des 27 pays de l’UE.
Borrell, dont le mandat de cinq ans s’achève le 1er décembre, a déclaré que les habitants de Gaza « manquent de tout » et que, dans de nombreuses parties de l’enclave, « il n’y a presque rien qui puisse soutenir une vie humaine organisée ».
‘Israël’ a tué plus de 43 000 personnes à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Ces agissements ont déclenché une catastrophe humanitaire et des poursuites devant la Cour internationale de justice pour « crime de génocide ».