Après la fuite de deux documents américains portant la mention Top Secret concernant d’éventuels projets israéliens d’attaque contre l’Iran, les autorités américaines ont tenté de découvrir comment deux documents secrets contenant les plans israéliens ont été divulgués et sont parvenus à l’applicationTelegram ».
Le magazine américain Responsible Statecraft, publié par le Think-tank American Quincy Institute, a résumé les théories concernant la fuite, notant « qu’elles varient de plusieurs parties possibles ».
La vice-présidente exécutive de l’Institut Quincy, Trita Parsi, a affirmé que « la première théorie est que les Iraniens ont pénétré dans les services de renseignement américains et divulgué le document dans le cadre de leurs opérations psychologiques contre « Israël », soulignant que » compte tenu des précédentes opérations de piratage iranien, il n’est pas improbable qu’ils aient la capacité de pénétrer aux États-Unis ».
Et de poursuivre : » la deuxième théorie selon laquelle la fuite pourrait provenir du gouvernement américain, mais les enquêtes indiquent l’implication de parties extérieures, mais il semble que l’enquête menée par le gouvernement américain lui-même ait abouti à un résultat différent et que le gouvernement américain ait décidé d’enquêter auprès de parties externes ».
« Quant à la troisième théorie, elle estime que l’administration Biden elle-même pourrait être à l’origine de la fuite visant à retarder l’attaque israélienne. Dans ce contexte, Parsi a déclaré : « Il est clair que Biden n’a pas le courage de dire non à Israël, alors il divulgue des informations dans le but de retarder au moins les projets d’Israël, même après les élections américaines ».
Et d’ajouter : « la quatrième théorie est que les Israéliens pourraient avoir eux-mêmes divulgué ces informations dans le but de détourner l’attention de l’Iran en le poussant à chercher une attaque aux mauvais endroits ».
Quant à la cinquième et dernière théorie, selon Parsi, elle indique que « puisque l’enquête américaine porte sur des parties extérieures, la question qui se pose est de savoir s’il s’agit d’un proche allié américain », soulignant que » l’un des pays des Cinq yeux (qui comprend à la fois les États-Unis et le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande), ou un allié de l’OTAN ayant accès aux informations du renseignement, a divulgué ces informations ».
Si tel est le cas, selon le Quincy Institute, cela indique que « les alliés proches des États-Unis sont tellement frustrés par le refus de Biden d’empêcher Netanyahu de déclencher la plus grande guerre au Moyen-Orient depuis la Seconde Guerre mondiale, qu’ils prennent les choses en main pour saboter le projet de Netanyahu qui planifie une escalade ».
Source: Médias